The reader

Par Tibo75

samedi 19 septembre 2009
Tout le film tient à une seule chose, le secret de l'héroïne (je ne vous dirai pas lequel) qu'elle a honte de révéler. Elle préfère prendre toute la responsabilité des atrocités commises aussi par ses anciennes compagnes gardiennes de camp pendant la guerre plutôt que de l'avouer devant la cour. L'histoire de cette relation à distance entre la prisonnière et son ancien amant est intéressante mais malheureusement peu prenante (en tout cas pour moi), c'est peut-être aussi parce que j'ai vu ce film sur le petit écran dans un avion que je n'ai pu complètement rentrer dans l'ambiance. La fin est prévisible mais en même temps surprenante, je n'ai pas compris la retenue de Michael sur la fin, peut-être voulait-il rester sur l'image de la femme jeune qu'il a connu auparavant.
Néanmoins, un des mérites de ce film est de montrer les procès post-deuxième guerre mondiale en Allemagne. Ils ne se sont pas arrêtés après le procès de Nuremberg et certaines personnes ont été rejugées par des tribunaux allemands après avoir été jugés par des tribunaux alliés. Cela montre bien la "banalité du mal" si chère à Hannah Arendt.