Alors qu'il surveillait la cour de récréation durant la pause du même nom, l'instituteur, également âgé de 28 ans, fut hélé depuis la clôture par un homme, qu'il préféra ignorer dans un premier temps. Ce n'est qu'après avoir compris qu'il s'agissait du père d'un élève qu'il l'enjoint à prendre rendez-vous.
Un comportement « d'une extrême gravité » expliquait hier le ministère public devant le tribunal correctionnel de Créteil, qui a requis une amende de 1200 €, ainsi qu'une « sanction exemplaire », soit 12 mois de prison avec sursis pour l'agresseur.
Et d'ajouter que l'école est « le lieu où on fabrique nos enfants, un sanctuaire et doit le rester ». L'accusé a reconnu les faits, arguant de circonstances dans sa vie qui se jour-là l'ont fait « craquer ». Son fils avait eu plusieurs problèmes avec des élèves plus âgés, et malgré un rendez-vous avec la maîtresse, il avait trouvé que la sécurité de son fils n'avait pas été prise en compte.
En passant devant l'école, il vit qui plus est son enfant en train de pleurer, après une punition. Chose qu'il ignorait. La délibération aura lieu le 2 octobre.