Apres l’effort, le reconfort !

Les filles aujourd’hui, sportives ou pas, vous allez m’a-do-rez ! Messieurs allez chercher vos compagnes. J’attends pour commencer. Merci.

Aujourd’hui donc disais-je : gros plan sur moi ! Oui, oui, sur moi. Mais pas que. Allez arrêtez de râler.

Contexte : école maternelle, petite section. Moi deux ans et demie, petite bouille ronde à couettes. Lui, à peine plus vieux, la coupe à Mireille Mathieu en blond. Nous n’avons pas grand-chose en commun, enfin si on aime le chocolat et le sport. Mais moi je l’ai su beaucoup plus tard pour le sport. Oui parce qu’à l’époque, j’avais le chocolat dans la peau, enfin dessous surtout et au niveau des cuisses. Enfin, pas à trois ans, faut pas exagérer. Un peu plus tard. Et je l’ai encore. Mais je me soigne.
Revenons à nos moutons. Il en avait d’ailleurs dans son pré jardin. Lui donc, beau blond aux yeux bleus, le plus sportif d’entre nous. Au départ, ses mercredis et week-ends étaient ponctués de natation, tennis, vélo. L’hiver il partait au ski. Et moi, je le trouvais trop beau, trop fort, trop grand, trop bien quoi. Si bien que je le suivais partout et qu’au fil des années nous sommes devenus inséparables.
Sébastien te souviens-tu quand je ramassais tes balles qui tombaient hors du terrain de tennis à l’Ile d’Esch ???
Et quand on est parti camper en seconde avec Claire, Rachel, Jérôme et les autres, à vélo. Que j’ai voulu faire ma chieuse meneuse de troupe et que je nous ai perdus dans la forêt en haut de la côte Saint Pierre, que je n’a jamais pu monter qu’à pied.
Puis ce cours d’équitation. Où l’on t’a donné Prince Noir et à moi Cacahouète ! Hein, dis, tu t’en souviens ?

Non ? Bon c’était en juin, l’été où Coluche est mort. Ca tu t’en souviens ?!

Et puis le Bac…et à l’arrivée, là, il y a quelques mois, alors qu’on s’était même pas dit rendez vous dans 20 ans. Pouf, on s’est retrouvé. C’est bien toi mon ex-meilleure amie, as-tu écrit. Mince ex-meilleure amie. C’est dur ça. Oui c’est bien moi. Et lui, mon ex-meilleur ami tadammmmm  c’est Sébastien Gaudard, pâtissier, chef-pâtissier, pâtissier-créateur ou plus simplement et comme il aime à se définir « faiseur de gâteaux ».

Alors on a décidé de fêter nos retrouvailles, enfin surtout moi… Et de vous en faire profiter !

Tiré de ce livre là 

 , rien que pour vous la recette d’une Soupe de fruits rouges au thé vert de Chine, menthe poivrée.

Alors je sais ce que vous allez me dire, si, si, je sais. C’est pas la saison des fraises ou des framboises. Pardon, moi j’ai des framboises dans mon jardin et encore plein de fraises au marché des Chartrons, le dimanche matin ;)

Sébastien Gaudard chef pâtissier paris

Pour 6 convives

Soupe de fruits rouge au thé vert de chine

1 barquette de groseilles
1 barquette de fraises mara des bois
1 barquette de fraises des bois
1 barquette de framboises
Feuilles de thé cristallisé

Soupe de fruits rouges au thé vert de Chine

30 g de thé vert de Chine Yunnan
1,5 bottes de menthe poivrée
7 dl d’eau
45 g de sucre cassonade brune
300 g de pulpe de framboises
100 g de pulpe de fraises

 Porter l’eau à frémissement. Ajouter le thé vert de Chine, les bottes de menthe poivrée ciselée (feuille et tiges, conserver quelques feuilles pour le décor) Laisser infuser pendant 15 min couvert d’un film étirable.
Filtrer pour séparer la liqueur des feuilles de thé (à conserver). Ajouter les pulpes de fruits et le sucre cassonade brune.

Croquant de feuilles de thé

1/6 des feuilles de thé de l’infusion
1 c à s rase de sucre semoule
5 c a s d’eau
Conserver 1/6 des feuilles de thé qui ont servies à l’infusion.

Porter a ébullition l’eau, ajouter le sucre semoule, mélanger afin de le dissoudre, ajouter aux feuilles.
Préchauffer votre four à 100 °C.
Éparpiller sur une feuille de papier cuisson et glisser au four pour 10 15 min. Vérifier qu’elles sont sèches et croquantes, réserver au sec.

Assemblage 

Egrapper les groseilles, équeuter les fraises, disposer les fruits par couleur forme dans l’assiette. Napper de soupe de fruits rouges juste pour couvrir les fruits.  Poudrer de menthe fraîche ciselée et d’un peu de croquant de feuille de thé.

Le conseil de Sébastien : « Lors d’un voyage au Japon, j’ai testé cette recette avec un autre thé vert : le genmaïcha. Il a la particularité d’être associé à des grains de riz, de maïs et de pop corn et de dégager des notes de fruits secs torréfiés. »

Et sachez, mesdames et vous aussi messieurs, que le 21 octobre prochain, il s’apprête à publier ce petit bijou là :

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