Une simple dégustation d’huitres au déjeuner proposée exceptionnellement, permit à deux « travailleuses» de s’extraire de leur cantine, de leur immeuble et même de la ville pour se transporter sur quelques rivages lointaines de la mer…
Cela paraissait si vrai que, pendant que l’une humait l’air de la mer dans son assiette, l’autre s’exclama spontanément : « J’entends les mouettes ! »
Non, elles n’étaient pas ivres ! Leur seule boisson, avait été l'eau perlée des huitres.
Cette pause bonheur rappela à une autre qu’elle devait rejoindre une Jumelle de l’eau qui vivait la sienne toujours au bord de la Seine en compagnie de pigeons et de vraies mouettes perdues.
Pour qui connaît une certaine légende du Mali, tant chantée par les griots, en l’observant le dos tourné au monde, le regard porté sur le fleuve, il reconnaîtrait «Bafoulabé Mali Sadio».
Chanceux non ? Ces gens qui peuvent se construire de petits bonheurs à partir d’un rien ? Et puis y a –t-il de petit bonheur ?