En mémoire de ces massacres à huit clos, je vous conseille de regarder Valse avec Bachir, un excellent film d'animation documentaire décrivant la cruauté de ce génocide, réalisé par l'ex-soldat et désormais réalisateur israélien Ari Folman, qui faisait partie de l'armée israélienne lors de l'opération. Valse avec Bachir, ou la conscience d'un ex-soldat qui refait surface....
Un nettoyage ethnique sans se salir les mains, c'était pas mal comme idée pour Ariel Sharon, alors Ministre de la Défense. C'est ainsi que les soldats israéliens ont laissé passer les phalangistes, fermé le camps, et assisté à ce massacre morbide.
Même le statut de réfugié était de trop pour ces pauvres palestiniens... alors que deux guerres ont eu lieu à la suite du 11/09, aucune enquête officielle n'a été établie sur le génocide de Sabra et Chatila, pourtant ce n'est pas l'horreur du massacre qui manque. Quand il s'agit de palestiniens, on peut certes s'indigner, mais on s'indigne dans son coin, demain fera jour et on pensera à autre chose. La vie d'un américain qui travaillait au World Trade Center vaut peut être plus que celle d'un jeune palestinien qui naît dans un camps de réfugié?