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2009 - The Great Lake Swimmers - Lost Channels - Reviews - Chronique d'un album lumineux et mélodique
Publié le 17 septembre 2009 par Saab190780La testostérone commence gravement à faire défaut à ce blog musical, promis il n'y a pas de boycott concernant les voix masculines mais je dois bien avouer avoir un sérieux faible pour les belles voix féminines ;-) J'ai découvert il y a quelques mois le groupe indie/alternatif machin chose Great Lake Swimmers que les magasines et site web "à la pointe" ne cessent d'encenser (avec le petit bémol suivant : "c'est moins bien qu'Ongiara l'opus précédent... bouhhh"). Ce band canadien de musique folk mélancolique possède à sa tête Tony Dekker doté d'une voix d'ange déchu, l'année passée j'avais craqué pour Fleet Foxes ou encore Bon Iver, je ne pouvais pas passer à côté de la magie dégagée par Great Lake Swimmers.
J'ai été soufflée par l'énergie positive insufflée par le premier morceau de leur nouvel opus Lost Channels : Plamistry est le genre de morceau qui devrait être prescrit à tous les cafardeux. Des arrangements riches, une refrain entraînant, c'est superbe. J'ai beaucoup songé à REM dépouillé des tics de Michael Stipe qui peuvent agacer à la longue. La spécialité première de Great Lake Swimmers après un plongeon succinct dans leur discographie c'est la douce mélancolie qui drape la plupart de leurs compositions. Cependant ce n'est pas une mélancolie malsaine et noire, il s'agit plutôt d'un sentiment qui permet d'apaiser et c'est précisément ce qui émane d'Everyhting Is Moving So Fast, une somptueuse ballade philosophique sur la vie. Pulling On A Line, premier single, est l'accroche idéale avec l'album : une pop/folk song lumineuse, plein de verve, très accrocheuse. La somptueuse ballade Concrete Heart avec son piano flottant me donne des frissons à chaque redécouverte. Une pépite.
Pas le temps de faire une pause, de s'endormir sur ses lauriers She Comes To Me In Dreams apparaît et mon coeur fond de nouveau la fraîcheur de leur musique. Désarmant. Le country de The Chorus In The Underground continue à séduire mes oreilles avides d'écouter davantage, en fait de me replonger dans la mélancolie rêveuse de leurs titres plus lents. Voeu réalisé avec le bouleversant Stealing Tomorrow. Sans conteste l'une des meilleures pistes de l'album, peut être la plus intense. Retour à un peu d'effervescence avec le très efficace Still. La fin de l'album se clôt sur trois morceaux lents mais remarquables, le temps s'est littéralement suspendu le temps de leur écoute pour l'ambiance élégiaque de New Light, le dépouillement et la tristesse diffusées par Rivers' Edge et les désillusions et fantômes qui hantent Unsison Falling Into Harmony.
Wouaw, wouaw, wouaw me voici une nouvelle adepte de leur musique qui sent bon le folk boisé de première qualité. Un petit must de 2009.
Note Finale : A++
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