Cela fait donc 30 ans que la maison McDonald’s a ouvert ses premiers « restaurants » français. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas nul ne peut nier que c’est un vrai succès. A tel point que la France serait aujourd’hui la seconde source de business de l’enseigne derrière les USA. Au pays de la (vraie) galette-saucisse et de la tête de veau sauce gribiche ça fait tache pensent certains. Pas nous.
Ne nous méprenons pas : « Restons Correct ! » ne se nourrit pas que de big macs même s’il nous arrive d’y aller parce que c’est propre, rapide, mangeable et presque bon marché. Du reste nous ne sommes apparemment pas les seuls à le penser : même Josette et Marcel « y » vont de temps en temps, surtout depuis qu’il y en a « un » à Pleurtuit.
Cette success story était inattendue, elle est aussi rassurante. Rassurante car en dépit des beuglements anachroniques et des appels hystérique au « démontage » lancés par les pourfendeurs de la « mal bouffe » made in USA, elle montre que la main invisible du marché alimentaire n’a rien perdu de son adresse d’une part, de sa capacité à promouvoir le libre choix des libres citoyens-consommateurs d’un pays (encore un peu) libre que nous sommes d’autre part.
On peut aujourd’hui y manger librement un big mac, une pizza, des sushis, un kebab avec ou sans frites, un pot au feu, un couscous « bon comme là-bas », une soupe aux légumes bio et même encore un indigeste jambon-beurre-cornichons sur le zinc.
Tant mieux pour nous et notre Liberté et tant pis pour les ayatollahs à moustaches et autres Khmers verts échappés du Larzac qui prétendaient nous dicter notre comportement alimentaire au nom d’on ne sait trop quels fantasmes anti-américains, d’on ne sait plus trop quel oukase écolo.
Vive la concurrence libre et non faussée, merci McDo et happy birthday to you !
Message personnel à monsieur Quick: oui, on sait, vous c’est le goût...