On peut le dire sans crainte d'être démenti, Raymond était une figure locale. Avec son épouse, il avait tenu la brasserie qui porte son nom, une brasserie considérée comme un lieu de rendez-vous quotidien par de nombreux Lovériens et non Lovériens. Pendant longtemps, il s'occupa même du tabac-loto avant de passer la main à son fils Didier qui l'a accompagné au cours de ses derniers instants.
Tout le monde à Louviers connaissait l'amour de Raymond pour les chevaux. Il en possédait même plusieurs qu'il couvait de son regard expert et qu'il faisait courir à l'occasion.
Sa disparition attriste ses nombreux amis et ceux de sa famille qui se réuniront mercredi à Ailly pour l'accompagner à sa dernière demeure. Nous aurons l'occasion de présenter nos condoléances à son épouse, ses fils, ses brus et toute la famille au cours de la cérémonie religieuse prévue dans l'église de ce village que les familles Juhel et Lemoine appréciaient tant.