Au cours du match France-Ecosse de 1947
La seconde guerre mondiale a fait des ravages, le procès de Nuremberg vient de se terminer depuis peu, réglant quelques comptes, et l’hiver est rude, on parle de conditions climatiques polaires. Autour de cette période difficile, le sport reprend ses droits et, parmi eux, le Tournoi des 5 Nations.
Le 1er janvier 1947, la France en pleine reconstruction d’équipe, reçoit l’Ecosse à Colombes.
Le match débute et, dès la 3ème minute, l’arrière écossais Geddes transforme une pénalité pour une faute de Bergougnan : 3 à 0 ; le match est lancé.
A la 28ème minute, en sortie de mêlée, le n°9 français Bergougnan lance l’ouvreur Terreau qui aplatit derrière la ligne. Jean Prat (le célèbre 3ème ligne qui deviendra plus tard sélectionneur – et qui eut cette célèbre formule pour dynmaiser ses partenaires un jour : « Ces Britanniques vous ont emmerdés pendant cent ans, vous pouvez bien tenir cinq minutes »…) transforme. La France reprend l’avantage : 5 à 3.
Et on arrive à cette fameuse phase de la 34ème à la 38ème minute : les avants s’affrontent et la balle sort pour le 3/4de Bayonne, Junquas, qui envoie un coup de pied à suivre. L’arrière écossair Geddes, irréprochable jusque là intervient mais trop lentement ; l’ailier toulousain Lassègue se précipite et aplatit en même temps que lui. La confusion est totale. L’arbitre anglais, M. Gadney, hésite. C’est alors que l’arrière écossais le regarde et lui indique que le Français a aplati le premier. L’essai est validé. Il ne sera pas tranformé. Le score passe à 8 à 3 pour la France.
Plus rien ne sera marqué avant la fin du match et la France empoche la victoire.
Côté écossais, on ne reproche rien à Geddes, qui est aussi le capitaine de l’équipe. Une belle leçon de fair-play dont devraient s’inspirer tous les tricheurs, truqueurs et autres plongeurs.
Il n’y a aucun honneur à gagner en trichant, il y a juste de la honte. Autre temps, autres mœurs, sans doute…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble