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Documentation conférence de Presse sur décès Aicha MOKHTARI + VISA
DECLARATION DE PRESSE
Conférence organisée suite au décès d’Aïcha Mokhtari
Et de sa privation du Visa et de son droit à la santé
Mesdames et Messieurs les représentants des média, des organisations des droits humains et de la Société civile en général.
Au nom du Bureau Central de l’AMDH, je vous remercie pour votre présence à cette conférence de presse.
Comme vous le savez, le 15 août 2009, à Oujda notre concitoyenne Aïcha Mokhtari est morte après avoir souffert de manière atroce durant plus de deux années à cause d’un cancer osseux.
Comme vous le savez également Aïcha avait un dossier médical complet remis par ses médecins traitants et certifié par le ministère de la santé dont il ressort notamment la nécessité de se faire soigner dans un hôpital spécialisé à l’étranger. Sa famille, par ses efforts propres, a pu réunir les conditions de son hospitalisation dans un institut spécialisé en France.
Mais le consulat français à Fès a refusé de lui délivrer le visa nécessaire pour voyager en France à cause d’une erreur commise et qu’il a refusé de rectifier ; d’autres responsables gouvernementaux ont eu la même attitude négative ce qui du même coup a privé Aïcha de son droit à la santé.
Le frère de la défunte Abdelaziz Mokhtari, ici présent, prendra la parole pour vous fournir les précisions nécessaires.
Par cette conférence, l’AMDH s’est fixée les objectifs suivants :
- Exprimer sa solidarité avec la famille d’Aïcha et sa disposition à lui fournir l’appui nécessaire pour lui permettre de poursuivre en justice les responsables du refus criminel et fatal du visa qui pouvait lui permettre de se soigner en France.
- Dénoncer l’irresponsabilité des autorités marocaines, d’abord parce qu’elles n’ont pu créer les conditions nécessaires pour soigner les malades atteints d’un cancer osseux, ici même au Maroc, ensuite parce qu’elles n’ont pas fourni l’effort nécessaire pour amener les autorités françaises à remettre le visa à Aïcha, surtout que celle-ci disposait d’un dossier médical convaincant et homologué par le ministère de la santé.
- Demander au Premier Ministre Marocain de sortir de sa passivité et de soutenir les revendications de l’AMDH adressées aux autorités françaises et visant l’équité et la réparation pour la famille.
- Lancer une campagne contre les conditions injustes et humiliantes du régime du visa adopté par la France et l’Europe en général pour les Marocains tout en demandant sa démocratisation et son humanisation.
L’AMDH organise cette campagne sous le mot d’ordre : « Pour que la mort d’Aïcha ne soit pas vaine, luttons pour l’humanisation du régime du visa pour les MarocainEs ».
Dans ce cadre, le Bureau Central a décidé de commémorer le 40e jour du décès d’Aïcha Mokhtari le mercredi 23 septembre prochain :
- A Oujda, sa ville natale, en organisant un meeting par la section locale de l’AMDH en coopération avec la famille de la victime.
- A Fès, en organisant un sit-in devant le siège du Consulat de France.
- A Rabat, en organisant un sit-in devant l’Ambassade de France.
- A Rabat également, en organisant un séminaire sur les droits humains et la hogra du Visa.
Avant de passer aux questions, lecture vous sera donnée :
- D’une traduction de la lettre adressée au Président de la République Française.
- De la lettre adressée au Premier Ministre du Maroc.
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Rabat le 31/08/2009
A son Excellence M. Nicolas Sarkozy
Président de la République française
(Lettre ouverte)
Objet : Mort dans la détresse de notre concitoyenne Aïcha Mokhtari et conditions injustes d’octroi du visa aux MarocainEs.
Monsieur le Président,
? En tant que présidente de l’AMDH (Association Marocaine des Droits Humains) et au nom de son Bureau central, j’ai l’honneur de vous écrire pour vous dire notre douleur et notre indignation suite à la mort dramatique, mais combien évitable, de notre concitoyenne Aïcha Mokhtari survenue le 15 août 2009 à Oujda, au Maroc, suite à un cancer osseux.
Je m’adresse à vous en tant que président de la République française, parce que nous pensons à l’AMDH, que les autorités représentant votre pays au Maroc, ainsi que votre gouvernement ont une responsabilité dans ce décès.
? Tout d’abord les faits : Mme Aïcha Mokhtari, née à Oujda en 1957, a été atteinte d’un cancer osseux (un ostéosarcome du fémur) depuis un peu plus de deux ans ; les médecins qui la traitaient se sont aperçus qu’elle ne pouvait être soignée au Maroc et qu’elle devait impérativement être examinée et traitée dans un hôpital spécialisé en Europe et de préférence en France.
L’Institut Gustave Roussy a été contacté et a accepté de la prendre en charge aux frais de la famille. Il ne restait plus qu’à obtenir un visa pour soins médicaux. Un dossier complet fut établi avec à l’appui un dossier médical, dûment certifié par les services concernés du ministère de la santé du Maroc, et présenté au Consul de France à Fès.
Mais, à la stupeur des concernés, le visa a été refusé le 02 avril 2008 à cause, semble-t-il, d’une erreur du consulat provenant d’une homonymie malencontreuse avec une citoyenne algérienne interdite d’entrée en France. Et c’est là que le calvaire a commencé.
Abdelaziz, frère d’Aïcha a remué ciel et terre pour obtenir la révision de la décision du consulat français à Fès ; il vous a écrit ainsi qu’à bon nombre de ministres, aux responsables gouvernementaux marocains. En vain !
Le 17 juin 2008, le chef de votre cabinet lui écrit : « je dois vous indiquer qu’il ne m’est pas possible de répondre à votre attente dès lors que les services compétents, auquel la présidence de la République ne peut se substituer, se sont prononcés ».
Ce fut pratiquement un verdict de mort lente et douloureuse qui était prononcé contre Aïcha, qui s’est éteinte dans des conditions inhumaines de souffrance et de détresse, faute d’obtention du visa qui pouvait lui ouvrir les portes de l’espoir.
? A l’AMDH, fidèles à notre attachement sans réserve aux droits humains universels – « sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation » – nous avons, suite à ce malheur franchement et clairement :
- Dénoncé la décision arbitraire du consulat Français de Fès privant Aïcha Mokhtari du visa ainsi d’ailleurs que l’homologation de cette décision assassine par d’autres autorités gouvernementales et étatiques françaises.
- Critiqué les autorités marocaines qui n’ont pas pris leur responsabilité pour défendre le droit à la santé et à la vie d’Aïcha auprès des autorités françaises.
- Dénoncé le régime d’octroi du visa par la France et les autres pays du Nord, caractérisé par des conditions draconiennes, opaques mais surtout bafouant la dignité humaine, alors que le citoyen du Nord n’a besoin tout au plus que du passeport pour accéder à notre pays.
- Décidé de mener une campagne pour dévoiler les causes et les responsabilités dans le décès de notre concitoyenne Aïcha et de coopérer avec tous les démocrates et défenseurs des droits humains ici au Maroc, chez vous en France et ailleurs dans le monde pour dévoiler les tares du régime français et européen d’octroi du visa qui est bien conforme au concept de « l’émigration choisie », mais en totale contradiction avec les droits humains universels que la France démocratique n’a cessé de défendre de 1789 à nos jours.
Cette campagne, nous avons décidé de la mener sous le mot d’ordre : « Pour que la mort de Aïcha Mokhtari ne soit pas vaine, luttons pour humaniser les conditions d’octroi du visa ».
? Monsieur le Président,
A la mort d’Aïcha, la famille de la défunte ainsi que nous, défenseurs des droits humains, avons ressenti une terrible HOGRA, un terme de chez nous autres maghrébins, pour parler de l’humiliation ou de la dignité bafouée.
C’est pour cela que nous ne pouvons terminer cette lettre sans demander justice et réparation :
- Nous demandons d’abord que le ou les responsables du refus fatal d’accorder le visa soient jugés ; nous espérons également que les responsables administratifs et politiques qui ont couvert cet acte soient sanctionnés.
- Nous demandons l’équité et la réparation pour la famille de la défunte qui a droit au moins à des excuses publiques de la part de l’Etat français.
- Mais la véritable réparation – et pour que la mort d’Aïcha ne soit pas vaine ainsi d’ailleurs que celle de ces centaines de «harragas» qui faute de visa finissent leurs vies noyés dans la mer – c’est l’humanisation et la démocratisation du système du visa que nous subissons et que nous n’avons nullement choisi ; il faudra bien que les Etats du Nord cessent de bafouer la dignité des peuples du Sud à travers ce système ségrégationniste contraire aux droits humains.
Nous n’osons pas, par crainte d’être taxés de rêveurs impénitents, revendiquer l’abolition pure et simple du système de visa alors même qu’elle est en parfaite conformité avec les engagements étatiques dans le domaine des droits humains et qu’il n’y a pas si longtemps nos peuples du Sud comme du Nord n’étaient soumis à aucune contrainte de ce genre.
Mais nous, défenseurs des droits humains, nous pensons et nous œuvrons pour que les êtres humains, sans distinction d’aucune sorte, redeviennent frères et sœurs.
? Monsieur le Président,
Nous pensons avoir posé en toute sincérité et franchise un grave problème et nous osons espérer une réponse et une réaction positives à notre missive.
En attendant, veuillez agréer l’expression de nos sentiments les plus sincères.
Pour le Bureau Central de l’AMDH
La Présidente : Khadija RYADI
Copies à Messieurs/dames :
- Le Premier Ministre du Gouvernement marocain
- Le Président de la Commission Européenne.
- Le Ministre des Affaires étrangères.
- Le Ministre de l’Emigration.
- La Secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’Homme.
- L’Ambassadeur de France au Maroc.
- Le Consul de France à Fès.
Rabat le 31/08/2009
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Monsieur le Premier Ministre
Abbas El Fassi
(Lettre ouverte)
Objet : Mort dramatique de la citoyenne Aïcha Mokhtari et régime du visa imposé aux MarocainEs par la France et les pays du Nord.
Monsieur le Premier Ministre,
J’ai l’honneur, au nom du Bureau Central de l’Association Marocaine des Droits Humains de vous écrire au sujet de la mort dramatique de notre concitoyenne Aïcha Mokhtari décédée le 15 août dernier faute d’avoir pu voyager en France, pour se faire soigner dans une institution spécialisée, d’un cancer osseux.
Comme vous le savez – par les écrits que sa famille vous a adressés, ainsi qu’à d’autres responsables officiels – Aïcha Mokhtari n’a pu être soignée au Maroc vu l’inexistence des moyens nécessaires pour cela.
De ce fait, ses médecins traitants l’ont orienté vers l’étranger, après avoir établi un dossier dûment certifié par les services concernés du ministère de la santé du Maroc. La famille est intervenue, et à ses frais, pour qu’elle soit prise en charge par une institution spécialisée en France ; un dossier en bonne et due forme a été établi et présenté au Consulat de France à Fès, pour obtenir le visa nécessaire. Et ce fut le refus malheureux d’accorder le visa à cause d’une erreur du consulat provenant semble t-il d’une homonymie malencontreuse avec une citoyenne algérienne interdite d’entrée en France.
Malgré l’intervention forte, courageuse et persévérante de la famille d’Aïcha auprès des autorités françaises, y compris le président de la République Nicolas Sarkozy, et d’autres ministres du gouvernement français, l’erreur n’a pu être rectifiée, et le refus de délivrer le visa confirmé.
Comme vous le savez, la famille d’Aïcha, qui a frappé à toutes les portes, a également saisi les différentes autorités concernées : le Premier ministre, le Cabinet royal, la Présidente de l’association de lutte contre le cancer, la Ministre de la santé, les Présidents des deux chambres du parlement, tous les présidents des groupes parlementaires, le Conseil consultatif des Droits de l’Homme,…
Une intervention forte des autorités marocaines auprès de leurs homologues français aurait sans doute eu du succès surtout avec le comportement positif et souvent de faveur envers les citoyens français et des pays du Nord en général quand ils ont des difficultés ou subissent un malheur au Maroc.
Hélas, les autorités marocaines n’ont pas fait leur devoir dans ce domaine, et de ce fait, elles assument en partie la responsabilité de la mort dramatique d’Aïcha en n’intervenant pas auprès des autorités françaises pour rectifier l’erreur fatale du refus du visa.
Monsieur le Premier Ministre,
L’AMDH a décidé de mener une campagne de sensibilisation sous le mot d’ordre : « Pour que la mort d’Aïcha Mokhtari ne soit pas vaine, luttons pour humaniser les conditions d’octroi du visa pour les MarocainEs».
Après lecture de la lettre jointe, adressée aujourd’hui même au Président de la République Française, vous constaterez que nous attendons justice et équité, et nous demandons expressément :
- La poursuite judiciaire du ou des responsables du refus arbitraire et fatal du visa pour Aïcha Mokhtari, et que les autorités Françaises qui ont couvert cet acte rendent des comptes.
- La réparation des dommages en faveur de la famille d’Aïcha qui pour le moins est en droit d’exiger des excuses franches et publiques des autorités françaises.
- La réparation des torts pour l’ensemble des citoyen(ne)s du Maroc par la démocratisation et l’humanisation du régime du visa qui leur est imposé et qui constitue pour nous une HOGRA, et une humiliation.
Par notre présente lettre, nous vous demandons, M. le Premier Ministre, de sortir de votre réserve, d’expliquer et d’abandonner l’attitude négative observée jusqu’ici par les autorités marocaines et d’appuyer ouvertement nos demandes formulées plus haut.
Votre réponse positive ne serait que justice pour la mémoire d’Aïcha Mokhtari, pour sa famille et pour l’ensemble de notre peuple dont la dignité est constamment bafouée à cause du système des deux poids deux mesures avec lequel est traitée la question de la liberté de circulation : respectée quand il s’agit de se déplacer du Nord vers le Sud et violée quand on doit aller du Sud vers le Nord.
En attendant votre réponse, veuillez agréer monsieur le Premier Ministre l’expression de nos sentiments sincères.
Pour le Bureau Central de l’AMDH
La Présidente : Khadija RYADI
Copies de cette lettre à :
- M. le Ministre des Affaires Etrangères.
- Mme la Ministre de la Santé
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ـــ Pétition ـــ
Pour que la mort d’Aïcha Mokhtari ne soit pas vaine :
Œuvrons à l’humanisation et à la démocratisation
des conditions d’octroi du visa aux MarocainEs
? Après la mort dramatique de la citoyenne marocaine Aïcha Mokhtari le 15 août 2009, suite au refus d’octroi du visa pour se rendre en France, en vue de se faire soigner par une institution spécialisée,
? Vu les Conditions injustes, sévères et humiliantes d’attribution du Visa aux citoyenNEs marocainEs par les ambassades des pays de l’Union Européenne et des pays du Nord en général,
Nous, organismes politiques, syndicaux, des droits humains, des femmes, de la jeunesse et associatifs soussignés :
- Condamnons le refus arbitraire d’octroi du visa à Aïcha Mokhtari, dont la responsabilité incombe au Consul de France à Fès et aux autorités gouvernementales françaises concernées, qui n’ont pu rectifier cette erreur fatale, dont ils ont eu connaissance.
- Regrettons l’attitude négative des autorités marocaines concernées, qui n’ont pas accompli leur devoir pour permettre à la défunte Aïcha de se faire soigner à l’étranger, alors même qu’elle disposait à cet effet d’un dossier médical certifié par les services du ministère de la santé.
- Exprimons notre profond mécontentement quant aux conditions, injustes et attentatoires à la dignité, d’octroi du visa aux citoyenNEs marocainEs par les autorités responsables des pays du Nord.
- Affirmons notre volonté d’œuvrer pour la démocratisation et l’humanisation des conditions d’octroi du visa aux MarocainNEs, en harmonie avec le droit à la libre circulation, et avec les normes des droits humains universels.
Organisme Responsable signataire signature
Prénom et Nom Responsabilité
? Cette Pétition dont l’originale circule en arabe est collectée par l’Association Marocaine des Droits Humains pour envoi aux autorités concernées. ****************************************** Communiqué Suite au décès d’Aïcha Mokhtari, Le samedi 15 août 2009 à Oujda, la citoyenne marocaine Aïcha Mokhtari s’est éteinte après avoir atrocement souffert d’un cancer osseux durant plus de deux années. En dépit de l’intervention de l’intéressée et de sa famille avec force auprès des autorités françaises dont des ministres et le Président Nicolas Sarcozy lui-même, la faute n’a pas été corrigée et le refus de la délivrance du visa confirmé. Pour ce qui est des autorités marocaines dont le Premier Ministre, elles n’ont pas levé le petit doigt pour garantir le droit à la santé à une citoyenne marocaine souffrant d’une maladie fatale et subissant l’injustice des autorités françaises.
Dans ce cadre, le Bureau central a décidé de mener une campagne sous le mot d’ordre : « Pour que la mort de Aïcha Mokhtari ne soit pas vaine, luttons contre les conditions inhumaines d’octroi du visa aux MarocainEs ». Pendant cette campagne le Bureau central compte :
Le Bureau central ****************************************** Monsieur l’ambassadeur de France au Maroc Objet : Lettre de l’AMDH à M. le Président de la République. Nous avons l’honneur de vous transmettre ci-joint une lettre ouverte de l’Association Marocaine des Droits Humains adressée à M. le Président de la République Française. Nous souhaitons qu’elle lui soit transmise ainsi d’ailleurs qu’aux responsables français suivants : Veuillez agréer Monsieur l’Ambassadeur l’expression de nos sentiments sincères. La présidente de l’AMDH : ********************************************* Après la mort dramatique le 15 aout dernier de la citoyenne Aïcha Mokhtari suite à sa privation du Visa pour aller se soigner dans un hôpital spécialisé en France, et vu les condition inhumaines d’octroi du visa aux MarocainEs de la part des ambassades européennes en général, le Bureau Central de l’AMDH a décidé d’organiser une conférence de Presse sur le thème : « Pour que la mort d’Aïcha Mokhtari ne soit pas vaine, La Conférence de Presse aura lieu le Mardi 01 septembre 2009 de 10h à 11h du matin au siège Central de l’AMDH à Rabat (06, Rue Aguensouss, Avenue Hassan II). A cette occasion nous invitons les parties concernées et intéressées à déléguer leurs représentantEs à cette conférence :
Le Bureau Central |
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LES COMMENTAIRES (2)
posté le 11 mars à 17:27
mesier le presidon jais travaille done vous service pandan 5ans et la je me retrouve coinse de ne pas sortire du tiritoire france on et coinse on espaine je ne peu pas tout etale sur le net mon afaire cet cela vous derange pas trouve moi une solution je vou serai tre reconeson merci
posté le 20 avril à 20:07
Monsieur le Président Bonjour je suis une jeune fille de 23ans marié depuis 2ans je suis de nationalité française et malheur ment j ai pas mais droit comme une français j’ai deux diplôme Effectué des déférents stages j ai fait pulser formation après tous sa je n’Arve pas a trouvé un Travail j ai fait plissure candidature mais c toujours la même réponse ils demandent des Person âgé. La je torve même pas pour payé mon loyer je torve son injuste c pour sa je vous demande s il vous plaît Idi moi car je ne peu plus.