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Arrogances/ 100ème cuvée !

Publié le 17 septembre 2009 par Achigan
C'est long se connaître. En toute honnêteté, je commence à peine.
Chaque jour fait surgir des nouvelles vérités sur mon compte qui ne me surprennent pas tout à fait, mais qui amènent un éclairage nouveau sur mon existence empreinte de mystère.
Ces idées lumineuses sont souvent relatives à des micro-sentiments, des micro-gestes, des micro-affections qui pullulent dans ma vie, mais dont j'ignore, parce que trop cryptées, le sens exact.
J'ai donc entamé la noire couverture de ma psyché.
Cet acte étincelant est aussi certainement attribuable à un gain de confiance, une part d'acceptation définitive, de promotion même, de ce que je savais sur moi ou que j'avais toujours été sans me l'avouer. Ainsi, je renoue avec mes passions secrètes, mes vices dissimulés d'autrefois ou de toujours, pour mieux en jouir sans culpabilité et sans secret.
Ainsi, je peux vous dire, quoique vous le sachiez déjà, que j'aime à retrouver l'état primordial des choses et que j'aime même leur imaginer une filiation magique. Fées, licornes, bêtes des abîmes sont de mon acabit. Je les chéris comme mes prunelles. Ce sont les extensions magiques des âmes, elles qui pendouillent dans notre réalité sans couille.
Ainsi, je peux vous dire que j'aime ce qui est vieux, ce qui à de l'âme, ce qui est défraîchi, par opposition à ce qui brille, ce qui est clinquant, ce qui repose sans poussière.
Ainsi, je peux vous dire que j'aime aimer de la façon la plus idiote, la moins retenue, que je me lance dans les tourbillons et les fièvres de l'amour aussi vite que je peux les quitter, toujours sans regret et sans nostalgie.
Ainsi, je peux vous dire que je n'aime pas les pénis. Je les trouve stupide et beaucoup trop demandant. Ils m'indiffèrent. Je leur préfère le choc épidermique des fesses, qui me donne envie de me vautrer dans l'herbe comme un déchaîné, de m'enrouler comme un loutre autours d'algues aphrodisiaques. En bref, je suis pas génital pour deux sous. Et je l'accepte.
Ainsi, je peux vous dire que j'aime la tendresse, la plus fondamentale, celle qui sert à bercer, à adorer sans ardeur, dans la délicatesse d'une étreinte.
Je publie aujourd'hui mon centième billet sur ce blog.
Comme défriche de mystères, c'est un instrument de miracle.
Je poursuis donc ma lancée avec une connaissance plus approfondie de mon être croustillant. Je vous fais la bise et vous aime...
À vous !

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