02 Shibuya Station
03 Crossing
04 Rain In Ueno Park
05 Satellite
06 Saturday Night feat. Carlitta Durand
07 A Ride Under The Neon Moon
08 Omotesando
09 Meiji Shrine
10 Shadow Dancing
11 The Inner Garden
12 Bullet Train
13 Wake Up In Another Life
14 Departure
15 Shibuya Epilogue feat. Carlitta Durand
Ces derniers temps, Nicolay n'a pas le vent en poupe. Le producteur néerlandais a encaissé quelques critiques, notamment après la sortie de Leave It All Behind, le (très attendu) deuxième album du Foreign Exchange. On lui a reproché un disque inégal, pas très cohérent et, malgré la qualité évidentes de certains morceaux, on ne peut qu'être d'accord avec ce constat. C'est donc avec une réputation légèrement ternie que Nicolay sort ce "Shibuya".
Visiblement, le producteur a été marqué par sa dernière virée à Tokyo pour consacrer tout un album à ce quartier si caractéristique de la mégalopole japonaise. Sur ce disque, Nicolay se recentre sur la musique qu'il fait le mieux: une Soul inondée de synthés soyeux posant une ambiance aérienne et onirique. On accroche ou pas (certains s'endormiront et parleront de musique d'ascenseur) mais il s'agit là d'un son 100% Nicolay.
Il semblerait même qu'il renoue carrément avec les ambiances de Connected (considéré comme culte par à peu près tout le monde), ce qui donne idée de la qualité de l'ensemble. "Crossing" ou "Saturday Night" rehaussent parfois un peu les BPM (avec brio, évoquant un peu la Nu Jazz à la Kyoto Jazz Massive pour ce dernier) mais c'est surtout une invitation au voyage que propose Nicolay. Simplement, il dresse ici une carte postale auditive de l'ambiance qu'il a ressenti dans les rues tokyoïtes. Des morceaux comme "Meiji Shrine" ou "Wake Up In Another Life" sont tout simplement sublimes.
Après quelques première critiques assez négatives déjà publiées ici ou là, on pouvait craindre le pire de ce "City Lights Vol. 2: Shibuya". Pourtant, le petit dernier de Nicolay est un petit moment de bonheur. Le hollandais renoue avec les formules gagnantes qui ont fait son succès, il signe ici un disque attachant, addictif quoiqu'un peu court. Suffisant néanmoins pour s'offrir aisément une place parmi les albums de l'année.
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* Meiji Shrine (audio)