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District 9, la critique

Publié le 17 septembre 2009 par Fredp @FredMyscreens

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Les extra-terrestres sont arrivés sur notre planète, mais pas vraiment comme on le pensait. Avec District 9, c’est une vraie baffe SF qu’on se prend !

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On ne sait pas trop comment, mais des extra-terrestre complètement paumé on débarqué un beau jour en Afrique du Sud. Du coup, depuis une vingtaine d’années, ils sont parqués dans le District 9, à Johannesbourg. Voilà le postulat de départ du film de Neil Blomkamp produit par Peter Jackson.

Avant ce film, il y avait le court-métrage de Blomkamp, Alive in Joburg, que Peter Jackson avait remarqué. Il prend alors le jeune réalisateur sous son aile pour faire le film Halo. Mais la Fox et Universal ne se voient pas mettre autant d’argent dans cette adaptation du jeu vidéo. Du coup, les 2 compères vont prolonger l’expérience de Alive in Joburg avec un long-métrage à petit budget mais très efficace, le fameux District 9.

Dès le début du film, le ton est donné, tourné comme un documentaire, le film nous fait découvrir cet univers dans lequel des extra-terrestres sont arrivés sur Terre, non pas à New-York ou L.A. mais en Afrique du Sud et ces « crevettes»  (comme les appellent les humains) ne cherchent pas à nous envahir ou  a partager leur savoir mais ils sont simplement paumés et malades.

Un scénario entièrement original donc (ça fait du bien de voir un film qui n’est pas une adaptation!) pour une mise en scène qui ne l’est pas moins. Tourné comme un documentaire où un Cloverfield au début (avec témoignages à la clé, …), le film se dirige peu à peu vers une mise en scène plus classique mais n’oubliant jamais cet aspect artisanal qui fait que l’on reste à l’échelle humaine et que donc, les actions sont tout de suite plus spectaculaires. Cette réussite vient aussi des effets spéciaux assez incroyables pour un film de ce budget. Les extra-terrestres sont vraiment très réalistes et on croit tout ce qui se passe à l’écran.

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Bien sûr, on peut aussi établir un parallèle entre la ségrégation que vivent les « crevettes»  et la réalité de ces bidonvilles dans lesquels règnent pauvreté et violence. Mais ce n’est pas non plus le message essentiel du film.  Il s’agit du contexte qui permet de rendre toute cette histoire réaliste et originale. Ainsi, lorsque le héros, ce gratte-papier muté sur le terrain pour évacuer les extra-terrestres vers le nouveau District 10, se retrouve en train de muter (ce qui lui permet de contrôler les armes des aliens et donc d’être recherché par les autorités pour subir des expériences), ses décisions et son comportement semble plus naturels. Ce héros est d’ailleurs impeccablement campé par Sharlto Copley, la grande révélation du film.

Au final, on peut dire que le District 9 est vraiment original et, en attendant Avatar, il s’agit du film SF de l’année. Les yeux ne se décrochent pas de l’écran durant toute la durée du film et à la fin, tout ce qu’on demande, c’est d’en savoir plus. Et quand on ressort comme ça, c’est indéniablement une réussite.

Plus d’infos sur ce film


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