A la question de savoir si ç'a été un coup dur pour Renault, Mr. Pélata a répondu "oui", ce matin. Jusque là, aucun dirigeant de la firme ne s'était exprimé sur l'affaire, laissant à l'écurie de le monopole de la communication.
"L'écurie a considéré qu'il y avait eu faute, et toute faute appelle sanction. Piquet était déjà parti, et Pat Symonds (l'ingénieur en chef) est parti aussi." a souligné M. Pélata. "Flavio Briatore (le directeur sportif) a considéré qu'il était moralement responsable et a démissionné."
Interrogé sur l'éventuelle fin de l'histoire de Renault en F1, il a donné une réponse qui laisse bien penser que ça pourrait arriver : "Ce n'est pas le débat aujourd'hui. On verra cela calmement, plus tard."
Rappelons que l'écurie a admis hier que son manager Flavio Briatore et son ingénieur Pat Symonds avaient bel et bien ordonné à Nelson Piquet Jr. de provoquer un accident lors de la course à Singapour en 2008, dans le but d'amener à la victoire son coéquipier Fernando Alonso...