Le directeur général de Renault, Patrick Pélata, a admis aujourd'hui que
l'affaire de tricherie au Grand prix de Singapour 2008 était un choc pour Renault, qui n'était donc pas au courant. Les patrons de Renault F1 se seraient en effet retirés de la compétition de
leur plein gré.
A la question de savoir si ç'a été un coup dur pour Renault, Mr. Pélata a répondu "oui", ce matin. Jusque là, aucun dirigeant de la firme ne s'était exprimé sur l'affaire, laissant à l'écurie de le monopole de la communication.
"L'écurie a considéré qu'il y avait eu faute, et toute faute appelle sanction. Piquet était déjà parti, et Pat Symonds (l'ingénieur
en chef) est parti aussi." a souligné M. Pélata. "Flavio Briatore (le directeur sportif) a considéré qu'il était moralement responsable et a démissionné."
Interrogé sur l'éventuelle fin de l'histoire de Renault en F1, il a donné une réponse qui
laisse bien penser que ça pourrait arriver : "Ce n'est pas le débat aujourd'hui. On verra cela calmement, plus
tard."
Rappelons que l'écurie a admis hier que son manager Flavio Briatore et son ingénieur Pat Symonds avaient bel et bien ordonné à Nelson Piquet Jr. de provoquer un accident
lors de la course à Singapour en 2008, dans le but d'amener à la victoire son coéquipier Fernando Alonso...