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Le dirigeant de l'UMP doit compter avec des retours du terrain qui sont éloignés de l'image d'opposition à l'agonie colportée sur le plan national.
Le responsable de l'UMP doit analyser des informations particulièrement désordonnées.
La théorie du signal occupe une place importante dans la modélisation de schémas d'information financière pour tenter de conceptualiser des décisions en les rattachant à des repères supposés anticiper tel ou tel résultat.
Dans la politique, il en est de même probablement sur des bases encore plus délicates. Depuis juin 2009, 9 élections municipales ont été organisées. Le PS a perdu une ville et en a gagné 3 à la droite. Sur les cantonales, le PS a gagné 4 sièges à la droite sans que le PS ne perde un siège.
Certes ces élections interviennent souvent dans des contextes très particuliers liés notamment aux conditions d'annulation des scrutins initiaux. Mais il y a là des enseignements importants.
Ces élections apportent deux autres leçons :
- Les Verts flirtent davantage avec le seuil des 10 % qu'avec celui des 20 % comme aux Européennes,
- l'UMP n'a pas de réserve pour le second tour. Elle "écrase" le 1er tour en avoisinant les 40 % mais le passage vers les 50 % est très difficile.
Ce sont là des réalités qui vont impacter fortement les scutins prochains montrant que le paysage politique local est loin des scores des Européennes de juin 2009 qui ne servent pas d'ancrage politique durable.