C’est le plus rapide. Pourquoi ? Parce qu’il fait appel a ce qu’on appelle un cache. C’est à dire que les pages lues par les internautes sont stockées sur des serveurs et sont donc disponibles plus rapidement pour les internautes suivants. De plus, les pages sont compressées pour un accès encore plus rapide. C’est pour cette raison qu’Opera Mini est le navigateur le plus rapide de tous.
Il fonctionne sous Java. Il est donc accessible à tous les ordiphones du marché, sauf…l’Iphone. En effet Java est beaucoup trop ouvert pour une société adepte de la fermeture comme Apple. Alors Java ne fonctionne pas sur Iphone. C'est, parmi bien d’autres, une des raisons qui m’ont fait abandonner l'Iphone.
Que les non possesseurs d’Iphone se rassurent : Opera Mini est bien meilleur que Safari. Avec cette version 5 les téléphones à interface tactile sont désormais parfaitement gérés. La fluidité et l’ergonomie de la nouvelle interface d’Opera Mini sont tout simplement exceptionnelles. Si vous avez un bon écran, pas un timbre poste, vous allez pouvoir (enfin) surfer sur votre téléphone presque aussi facilement que sur votre ordi. Avec un confort visuel qui, sur mon Nokia 5800 par exemple, n’a pas à rougir de la comparaison. Je rappelle que désormais le critère essentiel de choix d'un ordiphone c'est l'écran.
Opera Mini existe depuis très longtemps. Bien avant l’arrivée de l’Iphone. L’expérience des concepteurs d’Opera est donc très importante et leur nouveau navigateur en bénéficie largement. Par ailleurs, il faut rappeler que ce navigateur est, de loin, le plus utilisé dans le monde. Faut-il insister sur le fait qu’il existe déjà plus de téléphones dans le monde que d’ordinateurs ? La stratégie d’Opera visant à proposer leur navigateur sur la quasi totalité des téléphones récents est donc beaucoup plus judicieuse que celle d’Apple. La stratégie d’Apple est certainement très payante pour le portefeuille de M. Jobs, mais certainement pas pour les utilisateurs du monde entier, qui de tous temps, ont privilégié les systèmes informatiques ouverts, par rapports aux systèmes fermes.
Opera Mini est entièrement gratuit ! Terme qui équivaut à une insulte dans le mande Apple. Lequel est tout sauf démocratique. Dont la devise pourrait être : Because you belong to the few, we will make you happy !
Opera mini gère les onglets, aisément manipulables au doigt. Voir les photos d’écran. A noter que vous pouvez ouvrir des tas d’onglets, la navigation sur Opera Mini reste fluide. Vu la taille limitée de la mémoire sur ordiphone, par rapport à celle des ordi récents, l’exploit n’est pas mince.
Opera mini gère la page d’accueil... à la Opera. Ou à la Google Chrome ! C'est-à-dire que vos 9 sites préférés sont toujours accessibles d’un effleurement de doigt. C’est vraiment très pratique.
Opera mini gère les mots de passe, comme un grand. Sur un site donné, Gmail par exemple, vous entrez une seule fois votre mot de passe. Quand on regarde son courriel trois fois par jour, c’est cool.
J’ai noté que le clavier virtuel proposé par Opera Mini est plus fiable que celui de l’Iphone, pourtant une référence en la matière. Il est base sur le même principe, à savoir que la lettre n’est validée que lorsque vous relâchez la pression de votre doigt sur l’écran. Mais, bien que plus étroit que celui de l’Iphone, ce clavier réussit l’exploit d’être plus fiable, c’est à dire de limiter au max les fautes de frappe. Ce qui n’est pas évident avec de gros doigts et des ongles courts. C’est la première chose qui m’a frappé lorsque j'ai testé ce navigateur. C’est très important car la saisie de données est le problème récurrent des ordiphones.
En ce qui concerne les paramètres, personnellement, depuis le début, je préfère le mode mobile au mode par défaut, identique à celui de votre ordinateur. D’une part, c’est beaucoup plus rapide car adapt é aux petits écrans de téléphone. D’autre part, je me dirige mieux de cette façon sur les immenses pages de Libe ou du Monde. Mais c’est vous qui voyez.
Bien entendu Opera Mini 5 n’en est qu’a la version beta. Toutes les fonctionnalités de la version 4.2 n’ont pas été encore intégrées à cette version. Et elles sont nombreuses. Par exemple la gestion des Rss, capitale a mon sens sur un ordiphone. Ou de la synchronisation des favoris avec la version ordinateur d’Opera. De même, les vidéos de You tube ne passent pas encore et causent même un plantage de l’application sur mon Nokia.
C’est pourquoi, pour l’instant, il est préférable de garder l’ancienne version4.2 d’Opera Mini et d’installer Opera Mini 5 en plus. Avec une carte mémoire (fournie) de 8 gigas, sur mon Nokia 5800, et la faible place occupée par les logiciels en Java, comparée a la programmation à l’arrache de Microsoft et ses boys, ce n’est pas un problème !
L’intégration de toutes les fonctionnalités de la version précédente ne saurait tarder. Opera Mini étant gratuit et utilisé par des millions de gens dans le monde, les produits de cette maison font des progrès très rapidement. C’est l’avantage de viser les grandes masses plutôt que les happy few.
En ce qui me concerne j’utilise déjà Opera Mini 5 plus volontiers que la version précédente. Pour la navigation sur Internet, ce qui est quand même l'essentiel, il n’y pas photo avec l'ancienne version. Et j'attends les progrès avec confiance.
On a coutume de dire qu’Apple avec son Iphone a beaucoup faite pour le développement d’internet sur téléphone. Je dirais qu’Opera, dans ce domaine, a fait beaucoup plus encore, depuis plus longtemps, et pour beaucoup moins cher. Je l’utilise personnellement depuis le début de ma fréquentation des ordiphones. A l’exception de mon intermède Iphone, qui n’a pas duré bien longtemps.
Je précise enfin qu’un ordiphone basique, avec Opera Mini 5 ça coute beaucoup moins cher qu’un Iphone. A tous points de vue. Avec un navigateur gratuit et aussi performant qu’Opera Mini 5 il n’y a pas plus besoin de s’abonner, à grand prix, au club des happy few, pour profiter sur son téléphone, et sans se ruiner, de la navigation sur Internet.
Je vous renvoie aux nombreux billets que j’ai pu écrire, sur ce site, au sujet de tout ce que l’on peut faire de nos jours avec un téléphone connecté à Internet, bien au delà de la simple navigation (voir rubrique Ordiphone)
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