J’ai aimé ce jardin et je l’ai planté d’arbres
Et ce pays de vent je l’ai semé de fleurs robustes
Là j’ai élevé des murs de pierre et par de larges ouvertures
On voit le jour, on touche terre.
Malgré les feux du soir et le bois des charpentes
La maison de mon corps serait restée béante
Si je n’avais sur ma demeure
Le poids de ton désir d’ardoise.
(Henry Bauchau)