"Qui se compare se console" est un vieux dicton plein de sagesse. Et comme je suis régulièrement déçu par certains fanatiques sportifs québécois, je suis presqu'heureux de voir qu'il y a des partisans des Bills de Buffalo dont le QI n'est pas plus élevé que plusieurs de mes cons-citoyens. Remarquez que les partisans sont fortement influencés par les médias mainstream qui n'hésitent pas à créer des fausses controverses pour jeter de l'huile sur le feu. C'est ainsi qu'on se retrouve avec des non-histoire du type "Markov refuse d'être capitaine des Canadiens de Montréal".
Mais pour en revenir aux charmants fans des Bills de Buffalo, il s'avère que la police en suspecte deux d'avoir commis un acte de vandalisme sur le terrain du demi de coin Leodis McKelvin en peinturant un message pas trop amical sur sa pelouse. C'est ce pauvre McKelvin qui a commis l'échappé de ballon en fin de match dimanche qui a permis à mes chers Patriots de remporter un match qu'ils ne méritaient pas de gagner. Il faut avouer que la gaffe était majeure. Avec moins de deux minutes à jouer, McKelvin a reçu un botté d'envoi dans sa zone de touché et il n'avait qu'à mettre un genoux au sol pour éviter tout risque de bévue. Les Bills auraient repris l'attaque à la ligne de 20 et écoulé de précieuses secondes en exécutant quelques jeux au sol avant de faire un botté de dégagement. Les Bills auraient sûrement commencé la saison avec une victoire. Au lieu de ça, le ciel est tombé sur la tête de Leodis McKelvin qui s'est fait enlevé le ballon pour ensuite voir les Patriots marquer le touché de la victoire.
Quand on regarde ces deux partisans des Bills, je souhaite la meilleure des chances à Leodis McKelvin.