Selon le quotidien El Pais « le poète uruguayen, qui est décédé le 17 mai à Montevideo à 88 ans, avait prévu que la fondation qui porterait son nom ne verrait le jour qu'à sa disparition ».
Celle-ci agira sur deux plans, culture et politique. Au niveau culturel, il s'agira de « promouvoir et conserver » l'oeuvre de l'auteur. L'ancien secrétaire particulier de Mario Benedetti, Ariel Silva, a déclaré à l'AFP que l'autobiographie de Benedetti, Biografia para encontrarme, serait publié par la fondation. Toujours dans le domaine de la culture la fondation s'attachera à « donner leur chance aux jeunes » écrivains.
Sur le plan politique, il sera question de « promouvoir les droits de l'homme en Amérique latine et dans le reste du monde ». La fondation Benedetti devrait aussi apporter son soutien pour les enquêtes sur les 200 disparus de la dictature en Uruguay.