Au Festival de Loire, il y a des
mariniers qui en avaient marre de faire des ronds dans l’eau. « Plutôt qu’un festival où l’on est contraint de tourner en ronde pendant une semaine entre deux ponts, on
préférerait s’investir dans une manifestation moins statique » ironise, dans La République du Centre de ce 16 septembre, Jean-Louis Sénotier, président des l’association combleusienne
« Les Chemins de l’eau ». Il ajoute, lucide : « Dépenser deux millions d’euros pour une fête de quelques jours ; ca peut en choquer certains. Les associations ont bien essayé de revenir à
une manifestation plus raisonnable. Mais sans succès ».
Il est comme ça Serge Grouard, il faut qu’on en ait plein les yeux ! Quel que soit le prix, y compris écologique. Car pour que la fête soit réussie, le député-maire d’Orléans n’hésite pas à faire
pomper l’eau de la Loire – qui n’en peux mais – pour remplir un canal à sec. Sa manière à lui, sans doute, de mettre en œuvre, à Orléans, le Grenelle de l’Environnement.