C'est la conclusion à laquelle je suis arrivé après analyse de la gestion de certains pays africains. Il est clair que les autorités de ces pays ont du mal avec ce type de gouvernance. Bien souvent, les raisons de leur difficultés à appliquer avec rigueur les règles de la démocratie sont culturelles.
En effet, la culture d'un peuple conditionne son mode de gouvernance. C'est pourquoi la croisade menée par les pays occidentaux visant à instaurer la démocratie dans tout les pays du monde y compris en l'Afrique est à mon avis vaine. Pour le cas de l'Afrique, il suffit de voir comment était administré nos royaumes pour comprendre que la démocratie est aux antipodes de ce mode de gouvernance ancestrale.
La démocratie implique une grande implication du peuple. Ce dernier doit donc être suffisamment éduqué et civilisé pour jouer à fond sa partition dans la langoureuse mélodie qu'est à la démocratie. Si le peuple n'est pas prêt, alors il se fera voler son pouvoir par les autorités. C'est malheureusement ce à quoi on assiste en Afrique.
Outre le problème du peuple non éduqué, il y également la soif du pouvoir des africains. Chez nous, le plus fort doit gouverner. entendez par là le plus fort "physiquement" ! Alors ne demandez pas à ces hommes de demander aux peuples par voix d'élections de lui donner la possibilité de gouverner. C'est ancré en lui, pour qu'il soit président, il faudrait d'abord que ça vienne de lui. C'est comme ça en Afrique, le peuple est inhibé, chloroformé...
Il est donc normal qu'une fois arrivé au sommet de l'exécutif du pays, il ne daigne pas écouter les revendications du peuple, puisqu'il ne lui doit rien.
Autre raison bien de chez nous, l'africain n'aime pas être contredit ! raison pour laquelle les débats politique tournent vite aux règlement de comptes. C'est pourtant un des fondements de la démocratie, débattre des idées ! (même si je pense que les grandes démocraties en font trop sur les débats).
Au vu de ce décalage entre notre monde et celui qui veut nous être imposé, je prône la mise en place d'une forme de gouvernance propre à nous, à notre culture et à nos modes de pensée. C'est le préambule à une sortie progressive de l'Afrique de son long sommeil.
Nos éminents professeurs devraient d'asseoir autour d'une table et nous pondre un système digne de notre continent, au moins, ils justifieront leur salaire et nous épargneront ainsi des copier-coller de constitutions étrangères.
En espérant que qu'ils en prennent tous conscience...
J-Rv Djia