Philippe Lefebvre au 7ème ciel

« Je me suis senti incroyablement bien. Je me suis accroché un sourire au visage et il ne m’a pas quitté depuis. »

« Dans le fond, lorsque l’on écoute les gens de hockey et ceux qui t’entourent, en regardant ce qui se passe autour de toi, les listes et tout le reste, tu finis par te créer des attentes. J’ai passé les sept rondes dans les gradins du Centre Bell sans entendre mon nom. C’était une déception très amère. Mais la nouvelle que j’ai eue, mardi matin, efface tout ça. Le fait d’avoir signé un contrat avec le Canadien de Montréal est un rêve. »

« Ils ont rejoint mon agent environ vingt minutes après la fin du repêchage, pour m’inviter au camp de développement en juillet. Mon agent m’a contacté lorsque je suis arrivé à la maison pour m’en informer. Sur le coup, c’était dur à prendre mais, ça m’a ragaillardi de savoir que j’allais participer à un camp professionnel. C’était un défi pour me consoler, et ça m’a permis de me faire valoir. »

« Dans un sens, ça enlève un stress. Je me préparais à entamer une autre saison à l’image de celle de l’an passé, où il fallait que je performe pour passer par le repêchage et me faire sélectionner par une équipe quelconque. En ayant ça en poche, ça signifie que je n’ai pas à me poser de questions pour les trois prochaines années, que je peux simplement me concentrer à jouer au hockey de mon mieux. »

 « Guy Boucher a joué un rôle dans ma signature, c’est sûr. Apès tout, il fut mon entraîneur à Drummondville. Mais si tu veux qu’un entraîneur puisse te vendre, il faut que tu lui donnes des raisons et je crois que j’ai fait ce qu’il fallait sur la patinoire. »

« J’ai vu, en jouant avec les joueurs de la LNH, qu’il fallait que j’améliore ma force physique pour aller dans les coins. Quand tu dis que tu t’en vas à un-contre-un contre Andrei Markov, c’est assez impressionnant. »