- Je ne possède plus rien
qu’une moitié de moi-même.
Qui recollera
l’autre moitié de mon parcours
encore dans le noir?
- Le noir, travaille-le
à l’empêtre à la pâte,
tisonne-le dans l’être,
chauffe-le à blanc,
qu’il te dénude,
asséché peut-être,
il te rendra la vue.
- Parfois je m’esquive
par les failles du feu qui me brûle
et j’emporte mes cendres.
(Charles Dobzynski)