Tester son entreprise avant de se lancer : la CAE

Publié le 04 septembre 2009 par Alsagora @alsagora
Pour apporter une réponse efficace au taux d’échec important des créateurs d’entreprise qui n’ont pu tester leur entreprise avant de se lancer, la CAE (Coopérative d'Activités et d'Emploi) se révèle être une solution pertinente permettant de tester le démarrage d’un projet  tout en facilitant et accompagnant la démarche entrepreneuriale des créateurs.
CHOISIR D’ENTREPRENDRE DANS UNE COOPERATIVE D’ACTIVITES ET D’EMPLOI : 
ETRE ENTREPRENEUR ET SALARIE : La Coopérative d’Activités et d’Emploi permet au créateur de bénéficier d’un accompagnement par l’équipe d’entrepreneurs qui anime la coopérative, d’apprendre le métier d’entrepreneurs en l’exerçant, de se consacrer entièrement au développement de son activité en étant dégagé des aspects administratifs, comptables et juridiques, de bénéficier d’une couverture sociale identique à celle d’un salarié, de bénéficier de synergie de réseaux au sein de la coopérative, de contribuer à un projet collectif en s’appuyant sur des solidarités durables 
 
COMMENT CELA FONCTIONNE ?
  • 1ERE PHASE : Entrepreneur accompagné : Une convention est signée entre le porteur de projet et la coopérative. Durant cette phase, le créateur conserve son satatut d’origine et contenue à percevoir les allocations qui s’y rattachent. Il peut donc durant cette première phase lancer son activité, commencer à prospecter et à produire.
  • 2 EME PHASE : Entrepreneur salarié : Dès qu’il commence à faire des affaires, le porteur de projet se voit proposer par la coopérative un statut d’entrepreneur salarié. Il est alors en Contrat à Durée Indéterminée (à temps partiel au départ et sur la base de son propre chiffre d’affaires). La coopérative déduit sa rémunération les charges liées à l’activité, les cotisations sociales et une participation aux frais de gestion (environ 10% du CA). Il bénéficie en contrepartie du cadre juridique de la coopérative qui effectuent pour lui toutes les tâches de gestion comptables, fiscales et administratives ; et continue de bénéficier d’un accompagnement sur le développement  suivi de son activité de la part de la coopérative. Durant cette phase, des avenants  successifs au CDI signé initialement permettent d’ajuster l’augmentation du salaire du créateur d’entreprise au développement de son volume d’affaires.
  • 3 EME PHASE : Dès que son activité a atteint son rythme de croisière le créateur peut choisir de voler de ses propres ailes en quittant la coopérative et créer sa propre structure  ou faire le choix  de devenir entrepreneur associé.  Il intégre alors durablement la CAE et selon le principe de la CAE “une personne, une voix”, il devient sociétaire de celle-ci et participe alors activement  à son fonctionnement et à  sa gestion.
DES “PLUS” POUR LE CREATEUR :
  • La CAE se construit également avec les projets qui se développent en son sein et chaque porteur de projet est à la fois acteur et bénéficiaire du projet de mutualisation et de coopération de la CAE dans laquelle il développe son projet,
  • le créateur n’est plus seul et bénéficie de l’effet réseau de la CAE (échanges et partages d’expériences avec les autres créateurs).
SOURCE : AVISE


EN SAVOIR PLUS :
Le site de l’Avise : http://www.avise.org/
Le site Entrepreneur salarié. Coop : http://www.entrepreneur-salarie.coop/
Coopérer pour Entreprendre : http://www.cooperer.coop/
“Coopératives d’Activités et d’Emploi : l’entreprise partagée” http://www.avise.org/IMG/pdf/CAE_coll_ChEA_Def.pdf
EN ALSACE :
Artenréel : http://artenreel.com/

Coopénates :http://coopenates.com/
Pour tout renseignement en Alsace : 06 62 60 19 62 et info@alsagora.fr