Le 16 septembre 1999, 17 millions d'Algériens étaient appelés aux urnes sur le projet de concorde civile du président Bouteflika qui prévoyait une amnistie partielle ou totale pour les islamistes, principalement du Front islamique du salut (FIS), qui déposeraient les armes Avec une participation de 85%, le projet a reçu un "oui" massif, avec 98,63% des voix, d'un peuple qui voulait en finir avec la guerre civile débutée le 11 janvier 1992. Un mois plus tard, 700 islamistes avaient déposé les armes. C'est un moyen de juguler et de réduire une contre-insurrection. Les combattants islamistes ont peu poursuivi le combat, à l'exception notable du GSPC/AQMI, groupe terroriste opposé au gouvernement algérien et également à la France...En définitive, la concorde civile a fait cesser la guerre civile mais n'a pas enrayé le terrorisme.