genre: merde abyssale
année: 2002
durée: 1h25
l'histoire: Scouby-Doo et ses amis sont appelés à Sppooky Island pour enquêter sur des phénomènes paranormaux. Le maître de l'île craint que le site ne soit réellement hantée et compte sur la joyeuse bande pour résoudre cette énigme.
la critique de Eelsoliver:
Dans le genre réalisateurs tâcherons, on cite souvent Roland Emmerich, Michael Bay et d'autres zeddards tels que notre cher Bruno Mattéi.
Mais il ne faudrait pas oublier non plus Raja Gossnel, également coupable d'insulter le cinéma. Allez, quelques titres pour le plaisir: Collège Attitude, Maman, je m'occupe des méchants et biensûr Scooby-Doo.
Déjà, l'idée d'adapter la célèbre série animée en film tient du pari risqué. Mais à la rigueur, pourquoi pas ? Mais là, on s'enfonce dans les précipices les plus profonds du caca.
Premièrement, le casting, dans lequel on retrouve tous les acteurs nazes sortis tout droit de séries télévisées débiles. Freddie Prinze Jr encore plus anecdotique qu'une pince à linge, incarne Fred.
Ensuite, nous avons cette cruchasse de Sarah Michelle Gellar (désolé pour les fans de Buffy...) qui joue le rôle de Daphné. Ensuite, Matthew Lillard dans la peau de Sammy, aussi rigolo qu'un Michel Leeb en panne (c'est dire le peu de talent de cet acteur).
Enfin, Linda Cardellini (c'est qui cette goinfrée ???) est Vera. A noter également la présence de Rowan Atkinson dans un rôle secondaire.
C'est dire la catastrophe de ce casting soi-disant haut en couleurs. Et justement, des couleurs, parlons-en. Visuellement, le film de Gossnel est très moche, affreux, ringard...
Bref, les qualificatifs ne manquent pas. Scooby-Doo le film se veut respectueux de l'esprit de la série TV. Malheureusement, en dehors des personnages et de quelques fantômes pourris, sortis tout droit d'un placard à balais, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent.
Ce nanar vomitif fait preuve d'un humour grossier, jamais drôle, et en rajoute dans les blagues potaches qui pourront peut-être faire rire les gosses de 3 ans.
Et encore... Faut pas être difficile... Ou alors complètement lobotomisé pour aimer ce machin. Autre défaut: notre cher clébard, en images de synthèse, est totalement lourdingue et idiot.
Au final, rien à sauver de ce navet, mais que pouvait-on attendre d'un film de Raja Gossnel ? Une bouse, oui voilà, c'est le mot.
Note: