Je reprends cette info de PC Inpact qui me fait sourire :
Le président de la République Nicolas Sarkozy, aurait hier émis des réserves quant à l'intérêt même de l'arrivée d'un quatrième opérateur à bas prix : « Je suis assez sceptique et réservé sur le choix d'un quatrième opérateur de téléphonie mobile. Car le prix le plus bas n'est pas forcément le meilleur. ». Suite à ces déclarations, Édouard Barreiro, porte-parole et chargé de mission TIC et Commerce de l'UFC-Que Choisir, a vivement réagi. « Nous n'arrivons pas à comprendre cette espèce d'acharnement qu'il semble y avoir à décrédibiliser les bénéfices d'un quatrième opérateur » a-t-il confié à l'AFP. « On est un marché, le seul à ma connaissance, où on a eu une condamnation des trois opérateurs, qui se partagent 95 % du marché, pour entente. Depuis cette condamnation, on n'a pas vu un bouleversement dans leurs politiques tarifaires. (...) Leurs tarifs se marquent tous à la culotte » a-t-il ainsi amèrement constaté...
Pour Édouard Barreiro, les déclarations de Nicolas Sarkozy sont inquiétantes vis-à-vis de la future attribution de la quatrième licence 3G. « On voit une relation entre le lobby très important des opérateurs, et leurs déclarations fracassantes à la Commission européenne, et les propos de Nicolas Sarkozy. » De là à ce que certains (Free) soient automatiquement retoqués... L'UFC-Que Choisir, elle, ne doute pas un instant des rapports ambigus entre le président et le triumvirat actuel : « Il est toujours apparu évident que Nicolas Sarkozy avait toujours eu une oreille très attentive à ce que disent les opérateurs. (...) Il faut prendre très au sérieux les propos de Nicolas Sarkozy. » Édouard Barreiro se demande alors si le gouvernement ne pourrait pas s'arranger pour gagner un peu de temps, afin de compliquer plus encore la tâche du nouvel entrant, ce dernier récupérant une part des fréquences 900 Mhz, à moins que la licence soit attribuée après le 30 juin 2010...
Ce matin sur France Inter, on entendait Sarkozy jouer de la lutte entre consommateurs et salariés sur le mode "si on pousse la concurrence, cela met sous pression de grandes entreprises, ce n'est pas bon pour les salariés"... qui sont, accessoirement, consommateurs à leurs heures perdues. Bref, la France a toujours envie d'être le pays le plus cher en télécommunications et nous en faisons, tous, les frais.
Luc.