Mad Mike, attention les oreilles !
En France, nous ne sommes pas très familiers avec les moteurs rotatifs, une technologie chère à Mazda. Et qui dit méconnaissance dit forcément rumeur de fiabilité désastreuse et de consommation gargantuesque et à quantités égales d’essence et d’huile. Heureusement, en vidéo, on ne risque de toutes façons pas grand-chose.
Ouvrons un chapitre technique que je vous promets très bref : de façon schématique, l’équivalent d’un piston dans les moteurs conventionnels est le rotor dans les moteurs rotatifs. Suralimentés ou non, les RX8 et RX7 commercialisées en France en comptent deux, une Mazda uniquement vendue au Japon, la Cosmo, en disposait de trois, et la plus connue, une certaine 787B, en avait quatre. Peut-être vous en rappelez vous, elle a simplement gagné les 24 heures du Mans en 1991. Fin des explications.
Cette Mazda RX7 de génération FD sortait donc des concessions avec un birotor biturbo. Mais une fois passée dans les mains de Pulse Performance Race Engineering afin de l’intégrer dans l’écurie RedBull néo-zélandaise, elle héberge maintenant sous son capot généreusement ajouré un quadrirotor atmosphérique, la configuration mécanique exacte de la 787B. Et pour pallier à l’assistance respiratoire qui s’est faite portée pâle, la seule solution est de prendre des tours. Beaucoup de tours. Le tout avec une inertie inexistante dont les moteurs à pistons ne peuvent que rêver et dans un bruit qui n’est pas sans rappeler les hurlements des Cavaliers de l’Apocalypse galopant sans selle. Via Caradisiac.
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