L’ouverture à la concurrence est pour beaucoup dans la modification des habitudes de travail, les salariés ont été les premières victimes de ce changement de statut : mutations, changements de postes à répétition et culture du chiffre ont remplacé la mission de service public qui était jusqu’alors la méthode de travail, la marque de fabrique du groupe.
Pour les représentants du personnel la solution passe par l’humain : « Il faut recréer du lien entre les salariés et France Télécom, Les salariés n’ont plus confiance. Il faut absolument que l’État, qui est l’actionnaire majoritaire, travaille de concert avec les dirigeants.» estime Patrice Diochet de la CFTC.
Un scénario qui touche d’autres entreprises à l’image des salariés de Renault, qui a également connu des suicides chez ses cadres. Un mal-être au travail que le démantèlement de la médecine du travail pourrait bien malheureusement accélérer.