Photo archives NR, Anne Savaris
Sébastien Boire restait sur une déception près de Pau.
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Autorisation du 03.02.2005
L'espoir du Blois-CAC a remporté une étape des deux jours de Machecoul,
dimanche en Vendée. Au sprint, un exercice qu'il est en train de redécouvrir.
Sébastien Boire était vexé. Leader pendant trois jours du Tour du Piémont pyrénéen, le dernier week-end d'août, le Cacman s'était fait chiper son maillot la dernière journée. Comme un bleu, en laissant partir son dauphin, alors qu'il n'avait que lui à surveiller. « Il avait loupé la victoire bêtement, se souvient Philippe Coisnon, manager du team loir-et-chérien. Sébastien savait qu'il n'avait pas été vigilant. Il était tellement vexé que je n'ai rien eu à dire… »
“ Il se cherchait
depuis le début
de la saison ”
Rien eu à dire, donc, et quelques semaines plus tard, l'espoir du club s'est adjugé la dernière étape des deux jours de Machecoul (Vendée). Déjà dans la bonne échappée le samedi, lors de la première étape, le coureur natif de l'Allier s'était classé sixième dans un groupe de neuf. Lors du contre-la-montre de l'après-midi, Sébastien Boire concédait une vingtaine de secondes, terminant dans les quinze premiers.
Des bonnes dispositions qui se confirmaient donc le dimanche, avec une victoire au sprint, bien emmené par Samuel Bonnet puis par Alexis Jarry. « Il se cherchait un peu depuis le début de saison. Il sprintait très bien l'an dernier, mais Sébastien a perdu du poids cette année, donc il passait mieux les bosses. Du coup, je crois qu'il s'est interrogé sur son profil. Mais ça revient bien, et ça ne m'étonne pas vraiment. »
Deuxième de Paris-Vierzon, le coureur de 22 ans était en effet dans une spirale très positive ces derniers temps. Mais les succès le fuyaient à chaque fois. Dimanche, il s'est donc finalement classé sixième du général (et meilleur espoir, NDLR), d'une course où des équipes comme Nantes U et Côtes-d'Armor étaient présentes. Et il s'est surtout rassuré au sprint, en empochant par là-même sa deuxième victoire de la saison (après les Boucles de Tronçais). Et en offrant à son équipe son septième succès de la saison. Ce n'est pas un bilan satisfaisant, certes, pour Philippe Coisnon, « mais on les prend quand même » déclare-t-il.
G. B.
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