Le point de vue est très relatif. Si je vous parle des scènes les plus torrides du cinéma, je vais forcément être partial, question sensualité. Car chacun a ses critères. Et honnêtement, je serais incapable de prévoir ce qui excite les uns, les unes et les autres, car c’est forcément différent. Notre libido a ses raisons que la raison de nos contemporains ignore. C’est peut-être le propre de la sexualité de chacun de s’accommoder d’une bonne partie cachée, qui ne peut se révéler et s’épanouir que si elle est dissimulée aux yeux des autres.
Bon, si vous me connaissez, vous vous doutez bien que je suis en train de noyer le poisson avec l’eau du bain, car j’ai justement envie de vous parler de scènes torrides que j’ai observées au cinéma (pour celles que j’ai vécues, vous repasserez un peu plus tard, soyez gentils, merci…). Et du coup, je pense qu’un peu d’attente ne messied pas (du verbe messeoir, ne pas convenir) quand il s’agit de traiter un sujet comme celui-là.
Si on se faisait un petit plaisir asiatique. Sushi et miso érotiques... Je vais vous narrer par le menu (et je suis poli) un passage de l’Empire des sens. Comme disait un copain qui racontait le film à un autre, «quand ils vont se promener, elle ne le tient pas par la main…». Quand je pense que certains sont émus à la vue de la pauvre fellation pratiquée sur Federico Pitzalis par Marutcka Detmers dans le Diable au corps.
Allez, un petit dernier, pour se départager. Voyons, qu’est-ce que je pourrais vous raconter… Baise-moi ? Non, trop facile. En plus c’est avec cette bourrique de Rocco Siffredi. S’il a probablement joué les scènes hard, on a forcément demandé à Mikael Vendetta de le doubler pour le reste. Ah mais oui, tiens, à propos de bourrique et d’âne ! Je ne vous dis pas le nom du film. Ça se passe pratiquement qu’avec des moines, qui arrivent au début sur leurs mûles. Donc, déjà… Le jeune héros, joué par Christian Slater, déjà passablement échauffé par la lecture des livres interdits de la bibliothèque du monastère, se fait alpaguer par une jeune fille farouche à la beauté délurée. Enfin l’inverse… Bref, la robe de bure du moinillon tonsuré ne résiste pas longtemps aux assauts enflammés de la sauvageonne. Et comme notre ami ne porte rien en dessous, comme tout moine qui se respecte, il perd sa virginité en moins de temps qu’il n’en faut à Brice Hortefeux pour démentir qu’il est raciste. Miiiiiiip ! Qui a bipé pour Hortefeux ?