Le Rיseau Environnement Santי (RES) a יtי crיי pour mettre les questions de santי et d’environnement au cœur des politiques de santי. Il tient א exprimer ses prיoccupations devant les risques que peut reprיsenter une vaccination massive comme celle qui est aujourd’hui envisagיe par les autoritיs de santי ainsi que sur le caractטre disproportionnי de ces mesures, eu יgard א d’autres facteurs de risque infectieux et non infectieux.
Evaluation co�ts-bיnיfices
Le RES constate qu’il y a aujourd’hui un large consensus pour caractיriser ce nouveau virus comme trטs contagieux, mais peu virulent. C’est ce que montre l’avancיe de la maladie, dans des territoires bיnיficiant d’un systטme de santי de mךme nature que celui de la France mיtropolitaine, comme la Nouvelle Calיdonie ou la Polynיsie. Le RES s’interroge donc sur le fondement scientifique de la campagne de vaccination annoncיe par les autoritיs sanitaires et demande que les preuves scientifiques soient fournies dיmontrant que le bיnיfice de cette vaccination est supיrieur aux effets secondaires attendus.
L’AFSSAPS (Agence franחaise de sיcuritי sanitaire des produits de santי) par la voix de sa chef du dיpartement de pharmacovigilance vient en effet de rappeler que les vaccins contre la grippe A-H1N1 prיsentent un risque individuel non nיgligeable (entre autre le syndrome de Guillain-Barrי, maladie auto-immune pouvant ךtre mortelle et entraמnant des sיquelles graves pouvant aller jusqu’א une paralysie des membres). En 1976, une campagne de vaccination massive portant sur 45 millions de personnes contre un prיcיdent virus H1N1 a יtי arrךtיe aux Etats-Unis en raison de la survenue de cas de syndrome de Guillain-Barrי. En tout, 4000 personnes ont portי plainte ultיrieurement...
Quelle analyse a יtי faite de ce prיcיdent et quels sont les יlיments qui permettent d’affirmer que la situation prיsente ne sera pas de mךme nature ?
Composition du vaccin : La composition de tous les vaccins concernant la grippe A et leurs adjuvants est connue par l’AFSSAPS.
Quelles sont les יtudes concernant la toxicitי de chaque composי et les interactions entre les diffיrents composיs du vaccin (en sיparant celles fournies par les industriels de celles fournies par les scientifiques sans conflit d’intיrךt) ?
La question de la protection de la femme enceinte : Pour la grippe saisonniטre, le fabricant du Vaxigrip® (Sanofi Pasteur) annonce en date d’avril 2009 sur son site au Canada « Comme l’effet de VAXIGRIPMD sur la reproduction n’a pas fait l’objet d’יtudes chez l’animal, on ignore si l’administration de VAXIGRIPMD א une femme enceinte risque de nuire au foetus ou de compromettre les capacitיs de reproduction. Les donnיes concernant l’administration de ce vaccin א la femme enceinte sont limitיes. VAXIGRIPMD ne doit ךtre administrי א la femme enceinte qu’en cas de nיcessitי clairement יtablie et aprטs une יvaluation des avantages et des risques ».
Quels sont les יlיments qui justifieraient une approche diffיrente pour le vaccin contre H1N1 ?
La prיvention : Le RES approuve la poursuite des efforts en ce qui concerne la prיvention pour limiter la contamination interindividuelle. Celle-ci passe par un bon lavage des mains notamment dans les יcoles, mais pourquoi n’y a-t-il, selon l’AFSSA, en moyenne que 1 robinet pour 150 enfants et dans 20 % des cas ni savon ni moyen propre/jetable de s’essuyer les mains ?
La prיvention passe aussi par un message nutritionnel adaptי. Les liens entre alimentation et immunitי sont clairement dיmontrיs. Toute malnutrition augmente la vulnיrabilitי aux infections. La dיnutrition (30 millions de personnes en Europe) augmente le risque infectieux et la suralimention (excטs de consommation de certains lipides et de produits avec sucres ajoutיs) est un facteur identifiי de dיpression immunitaire.
Qu’est ce qui est envisagי pour prendre en compte cette situation et pallier א ces carences ?
Avoir une approche proportionnיe entre risque infectieux et risque non infectieux Le devenir de la santי d’un individu est largement dיpendant des יvיnements pendant la vie foetale. C’est la raison pour laquelle le Rיseau Environnement Santי mטne campagne sur les risques liיs א l’exposition chimique, notamment aux perturbateurs endocriniens comme le Bisphיnol A -pour lequel le RES demande depuis longtemps son interdiction. Aujourd’hui la quasi-totalitי des nourrissons est imprיgnיe par cette substance, qui est impliquיe dans les cancers, les atteintes de la reproduction, les troubles du comportement, le diabטte et l’obיsitי.
Malgrי des donnיes scientifiques qui s’accumulent, la ministre de la santי continue de nier la rיalitי du problטme.
Le RES demande que les risques infectieux et non infectieux soient pris en considיration de la mךme maniטre et avec la mךme rיactivitי, et, renouvelle, dans l’immיdiat, sa demande d’interdiction du Bisphיnol A dans les plastiques alimentaires.
En conclusion, la lutte contre les יpidיmies, qu’elles soient infectieuses ou non infectieuses, ne se limite pas א des mesures de type technocratique. Les dיcisions doivent ךtre prises sur la base des meilleures connaissances scientifiques, dans la plus grande transparence, dans le respect des conflits d’intיrךts et aprטs consultation des parties prenantes.