Très honnêtement, ce que fait Marilyn Manson ne correspond pas à mes propres goûts musicaux, se rattachant plutôt à des chanteurs comme le duo du Cri des Rêves que je vous invite à découvrir rapidement, si ce n’est déjà fait. Cependant, le monde étant ainsi (mal ?) fait, force est de reconnaître la notoriété de ce sulfureux chanteur américain qui ne laisse personne indifférent. Ne serait-ce que par son nom de scène, association contre nature de la légèreté (Marilyn Monroe, la star éblouissante de Sept ans de réflexion ou Certains l’aiment chaud) et de l’horreur (la noirceur de Charles Manson, l’assassin ayant « pris deux vies » à Mme Polanski, comme le chantait Nicolas Peyrac). Autrement dit, Marilyn Manson constitue une sorte d’oxymoron vivant, incarnant dans une même icône ce que l’Amérique offre de meilleur et de plus horrible ! La grâce lumineuse d’une actrice mythique, alliée à la démence d’un tueur en série… Un peu comme si un Juif allemand s’appelait Moïse Hitler, ou un Chrétien libanais Christian Islam !
[source de la photographie : site http://people.plurielles.fr/]