Dans l'optique d'écrire un billet, voir un article ou plutôt un pamphlet pour le Tic CH'ti de bientôt dans pas longtemps d'Eric, j'hésite entre écrire un article sur le web identitaire underground ou plus particulièrement sur tous ces gens qui consomment du web et du 2.0 en se la jouant collabo voir gestapo (ok les deux termes sont provocs, mais ils représentent ma pensée du moment...)
Je vais donc commencer par ce dernier sujet qui m'est cher en ce moment... depuis quelques temps j'entends deci delà des personnes qui utilisent les réseaux sociaux et qui sont surpris que ce qu'ils disent se retrouvent être au centre des conversations de leurs collègues, qu'ils soient ou non sur Facebook (par exemple)... Moi plus particulièrement, je suis de plus en plus agacé par ces gens qui viennent me voir en me disant : "alors tu penses çà", ou "t'as dit çà, toi?".... Qu'es ce que c'est gonflant de voir des gens qui dissèquent votre vie à votre insu, alors que je suis conscient que ce que je publie est visible par tous mes "amis" (les entre guillemets ont tout leur sens ici!) j'ai une aversion pour ceux qui ne publient rien sur ces outils et qui le consomment passivement en ayant ouvert un compte justement pour pouvoir consulter celui des autres.... Le plus grave dans toutes ces histoires, c'est que mis bout à bout on se rencontre que les personnes qui font cela s'en servent contre nous, les utilisateurs actifs des réseaux, comme autant d'éléments pouvant nous donner des petits coups, des petits coups bas, mais parfois la multiplication de ceux ci peuvent mener au désarroi...
Que faire alors contre ces personnes?... les désinscrire?... ne plus être leurs amis sur les réseaux sociaux?... à quoi bon!!! tôt ou tard ils le sauront et cela ne serait que pire au final... moins publier de choses "borderline", je pense que c'est l'une des solutions, mais avec les outils que nous avons, on peut très vite retomber dans le "borderline".... cette attention de tous les instants est à mon sens un mal pour le déploiement des outils d'une manière massive... j'ai le cas de plusieurs personnes qui suite à ce type d'histoire se déinscrivent des sites en question (quand cela ne relève pas du parcours du combattant) et retrouve une vie "plus réelle", mais déconnecté de leurs communautés, l'envie de reprendre la dose quotidienne de Facebook devient forte, voir carrément insupportable...
Alors sommes nous trop dépendant de ces outils?... ou simplement dans l'attente d'outils hyper intuitifs qui faciliteront notre vie de tous les jours comme jamais?