Alors que des séries comme Les experts vont chercher leur matériel directement à la source dans les dossiers de la police, FRINGE navigue dans des eaux plus troubles.
Robert Chiappetta, un des consultants scientifiques (il écrit aussi pour la série) espère promouvoir la science et susciter des vocations chez les téléspectateurs.
« Tout ce qu’on trouve dans les revues scientifiques peut devenir de l’or dans les mains des bons scénaristes. »
Comme par exemple cette récente étude qui prouve que le colorant bleu utilisé pour les M&Ms ou le Gatorade a des vertus réparatrices dans le traitement des accidents de la moelle épinière.
« Il nous faut suffisamment de matériel en stock pour pouvoir piocher et trouver ce qui est nécessaire quand on en a besoin. Plus on en apprend et plus on trouve de choses intéressantes, plus nos histoires tiennent la route. »
Cette année en plus des dimensions parallèles, FRINGE parlera beaucoup de la mémoire, et pas seulement de celle d’Olivia Dunham.
« Non, en effet il n’y aura pas que la mémoire d’Olivia qui sera explorée, vous en saurez plus cette saison. Voyez-vous notre cerveau fonctionne comme un ordinateur, il a son propre disque dur pour stocker les informations. Plus notre compréhension du phénomène s’affine, plus nous pouvons nous permettre de projeter nos histoires dans de nouvelles directions. »
Quand il est question d’avancées technologiques, la science est neutre, mais ses applications peuvent aller dans le bon ou le mauvais sens. Et justement dans FRINGE ?
« Il y a les deux aspects, le bon et le mal. L’autre réalité est différente et en même temps elle ressemble à notre propre réalité. Il y a des aspects plus positifs mais aussi d’autres qui se révèleront bien pires. »
[source : livescience]