Quatrième album pour ce groupe américain qui a émergé à la fin des années 1990 et qui vient de laisser passer 6 ans sans donner de nouvelles. Presque pire que Francis Cabrel.
La discographie complète de Third Eye Blind est donc finalement plutôt courte : “Third Eye Blind” (on dit album éponyme) en 1997, “Blue” en 1999, “Out of the vein” en 2003, et enfin “Ursa Major” en 2009. A ce rythme, leur prochaine livraison se fera en 2016 et Stephan Jenkins, le leader du groupe, aura 52 ans.
J’ai toujours aimé chez ce groupe leur capacité à gérer de multiples humeurs en une même chanson, en un même album. Leurs constructions progressives qui maintient une tension électrique pendant 4 minutes, qui génère une explosion, puis un retour au calme, leurs guitares dispersées et distordues. J’ai dans mon audiothèque des classiques comme “Motorcycle drive by”, “God of wine”, “How’s it going to be”, “Semi-charmed life”, “Anything”, “Deep inside of you” (dont il faut absolument voir le clip et ses top models…), “Blinded” et quelques autres.
Autant vous le préciser tout de suite, cet “Ursa Major” n’est pas facilement accessible. Il vous faudra bien une bonne demi-douzaine d’écoutes avant de l’apprécier à sa juste valeur. Vous serez aidés par ces morceaux tendus et coupés à la guitare qui s’emballent en vous laissant un goût de reviens-y. “Sharp Knife”, “About to break”, “Can you take me” ou encore “Don’t believe a word”, dont vous trouverez le clip ci-dessous, et ça vaut le coup d’œil . “C’est bien du noir et blanc” comme on disait aux débuts de la télé en couleurs, et “c’est pas un problème de débit” comme on disait aux débuts du web…
Si vous accrochez, n’hésitez surtout pas à vous procurer les trois albums précédents…
Sinon, pour l’info people, Stephan Jenkins, le leader du groupe, fut pendant quelques années le compagnon de Charlize Theron. De l’info people je vous dis. ça claque, non ?