En effet, l'an dernier, alors qu'Alonso s'était mal qualifié au Grand Prix de Singapour, selon Mrs. Piquet père et fils, l'écurie Renault aurait demandé à Piquet Jr. de se crasher dans un virage difficilement accessible pour les grues, vers le 14è tour. Cela permettait à son équipier de prendre le commandement de la course, car il était prévu qu'il s'arrête aux stands tôt, juste avant l'accident au 14è tour, et le reste du peloton devrait alors s'arrêter pendant que la voiture de sécurité était déployée... Et suivie d'un certain Alonso, futur vinqueur.
Interrogé par une foule de médias jeudi à Monza, l'espagnol a pourtant simplement répondu "non", quand on lui demandait s'il savait quelque chose des projets de son écurie. Ce n'est néanmoins pas l'avis de Nelson Piquet Senior, qui pointe du doigt l'étonnante stratégie du double champion du monde en début de course (12 tours d'essence) alors qu'il se trouvait en queue de peloton. « Fernando savait tout. » a déclaré Piquet Sr. « Alonso ne pouvait pas l'ignorer. Si vous êtes 15è sur la grille de départ d'un circuit urbain, cela ne sert à rien d'espérer ; au mieux, vous pouvez doubler trois voitures : c'est une stratégie insensée. »
Nous devrions en savoir plus lors du Conseil Mondial du Sport Automobile, le 21 septembre à Paris, qui traitera justement de ce sujet. Mais il se dit que l'un des deux patrons de Renault accusés par les Piquet, le directeur Flavio Briatore, se retirerait de la compétition avant ce Conseil...