Dans la nuit de vendredi à samedi, Willy Ronis, s’est éteint à l’âge de 99 ans. Willy Ronis était devenu le principal représentant de l’école « humaniste» après la mort de Robert Doisneau. Dans les années d’après-guerre, il dépeint la France sous des traits souriants : petits métiers, bords de marne, couples d’amoureux, enfants farceurs… au-travers de clichés nostalgiques en noir et blanc.
![Good bye Willy Good bye Willy](http://media.paperblog.fr/i/230/2306653/good-bye-willy-L-1.jpeg)
Comme Doisneau, Willy Ronis a gagné sa vie en publiant des reportages en noir et blanc dans la presse, en particulier dans le magazine Regards. Il aimait la vie, les gens et c’était un photographe social, qui s’immergeait facilement dans la foule afin de révéler toute l’authenticité de ces gens du peuple.
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![Good bye Willy Good bye Willy](http://media.paperblog.fr/i/230/2306653/good-bye-willy-L-4.jpeg)
Dernièrement Willy Ronis avait publié un très beau livre de photos de nus, préfacé par Philippe Sollers.
Je n’ai pas pu résister au plaisir de vous en montrer plus. C’est beau et intime.
Pour finir, Willy Ronis a légué son oeuvre entière à l’Etat français.
Thank you and good bye Willy.