On a déjà dit que pour oublier leur soucis et leur fatigue, nos ancêtres fréquentaient assidument
les cabarets
J'ai eu peur de vous saouler hier en augmentant la liste des estaminets de la Porte de la Barre. On pouvait aussi entrer, vers 1862, au Cabaret de la Botte de Paille, à la Brasserie de la Réforme, à la Grappe de raisin(siège de la Société d'archers), au Café du Sabot ou au Café Notre Dame (siège des bourleurs). etc...
On voit encore aujourd'hui le poste d'octroi de la Porte de la Barre (il en existait un à la Porte de Béthune, un à la Planche à Quesnoy etc)
En1882, les employés d'octroi, qui travaillent de cinq heures du matin à huit heures du soir en été, y compris les dimanches, revendiquent une heure de temps en temps et une matinée de dimanche tous les quinze jours.
En 1914, le bâtiment d'octroi près de la Citadelle fut transformé en poste de garde par les Allemands. Ils en firent un débit de boissons pour les blessés convalescents.