Vivre à deux, c'est putain de sa mère la pute !, super compliqué.
Il y a les couples ultra-libres.
Je sors quand je veux, tu sors quand tu veux. Je mange ce que je veux quand je veux. Tu manges ce que tu veux quand tu veux. Je baises avec qui je veux quand je veux et tu baises avec qui tu veux quand tu veux. Tu vis avec moi mais sans moi et je vis avec toi mais sans toi. C'est tout.
Où se trouve la complémentarité ?
Et il y a les couples ultra-dépendants.
Partout où tu vas je vais. Tout ce que tu manges, je mange. Tout ce que tu écoutes, j'écoute. Tout ce que tu vomis, je vomis. Tout ce que tu respires, je respire. Si tu pleures, je pleures. Si tu ris, je ris. Si tu chies, je chie. (Poésie oblige)
Jusqu'où va la dépendance ?
L'artiste designer new-yorkaise Keetra Dean Dixon a réfléchi à tout ça. Résultat des courses : une collection d'objets appelé "Just between you and me" ou comment être dépendant de l'autre jusqu'au bout du souffle, au bout des yeux, jusqu'au bout des lèvres.
Mais la co-dépendance est tout sauf visible.
La vraie est physique et elle se trouve au fin fond du bide. Etre dépendant de l'autre, ca fait flipper. Forcément. S'oublier, se perdre parfois (souvent), parce que tellement happé qu'on ne peut pas faire autrement. La co-dépendance s'impose à soi ; on ne la choisit pas. La co-dépendance est dangereuse. Pression. Obsession toxique. Etouffemment. Faut faire gaffe.
Ces objets ludiques sont là pour dédramatiser et nous rappeler que la (co-)dépendance ne peut exister que par l'individualité.
Je vous laisse cogiter là-dessus.
A bout de souffle...
A la vie à la mort...
Les yeux dans les yeux...
"Bon t'embrasse fort mon bébé... j't'embrasse fort fort fort
Non, c'est toi qui raccroche
Non c'est toi, non c'est toi qui raccroche...
Non c'est toi, non c'est toi, c'est toi
Bon, j'te rappelle"
Bouche à bouche
Light XXL
Collé(e) à tes bask'' shoes