C’est une étude signée CLM BBDO, Omnicom Media Group et Scanblog réalisée auprès d’internautes de 15 pays du monde qui le dit.
Cette nouvelle histoire de leurs rapports avec la consommation serait orientée vers « le bonheur sans problème en dépensant
moins ». Mais attention : dépenser moins, mais mieux, c'est-à-dire plus qualitativement, et en se préoccupant de développement durable (d’où viennent les produits, qu’est-ce
qu’il y a dedans ?). Le luxe que l’on peut se permettre parce qu’il est (très) relativement cheap (en tout cas plus que d’autres luxes).
On retrouverait aussi les vertus des circuits de commerce alternatifs que sont les brocantes, le troc, les réseaux d’échange. On traque les bons plans. On loue, on achète d’occasion. Bref, c’est la bonne vieille débrouille qui repose ses valises. Et puis en même temps, cela donne l’occasion de rajouter encore une couche de développement durable, parce que l’occasion c’est quand même du recyclage.
Et puis, on achète équitable, des produits locaux voire directement chez le producteur.
La belle vie, la belle histoire ?
Une crise économique peut-elle faire changer d’histoire ?
Je pense que c’est toujours la même histoire qui se raconte. Il y a des péripéties, c’est tout, et c’est nécessaire (oui, bon on n’en redemande pas non plus ; ça va aller comme ça). Il
restera toujours quelque chose de cet épisode. Dans la série, si Ugly Betty se casse une jambe, elle la gardera probablement cassée pendant une paire d’épisodes… Si un nouveau personnage arrive
dans une série, il restera présent jusqu’à la fin de son contrat… Mais ce sera toujours la même série, avec la même trame de fond.
Parce qu’au fond, ce n’est pas l’histoire de la consommation dont il s’agit, tout comme Desparate Housewives ne peut pas se résumer à « une
histoire de voisins » : c’est de l’histoire du « consommer plus » qu’il s’agit. Et le « consommer mieux » n’est qu’un accessoire de cette
histoire.
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