C'est étrange de voir comment le destin est fait. Mes amis très loin de toute considération hypeuse, ne jure que par Pascal Comelade (certains ayant même joués avec lui à Paris). Ne voyant pas qui il était mais remarquant leur passion pour le monsieur je m'étais renseignée, histoire de. Je ne voulais pas mourir idiote. J'avais découvert un univers haut en couleurs, avec des sons étranges, des instruments jouets et beaucoup de beauté à l'intérieur. Et il y a de cela quelques semaines voilà qu'on me propose de chroniquer son dernier album, A freak Serenade (oublie la pochette très vilaine, cet album méritait mieux). Ni une ni deux j'y cours.
Je ne pourrais pas vous faire le lien avec l'opus précédent, ma critique manquera certainement de cette connaissance (critique de l'album par T, somme toute mieux faite que la mienne). Toujours est il pour moi qui n'est vraiment rien à voir avec ce monde, je suis restée les yeux tout ronds, parfois humides en écoutant cet album.
Passer les deux secondes et demi de bruits fouillis, nous voilà pris dans un grand tourbillon envoutant. Un petit côté balkan (the beat don't make the monk/a freak serenade), film de Kusturica, un peu tristesse de l'humanité ( the return of lux interior the magician) aussi et puis la beauté des gens (vals burlesco) , leurs passions... Ce genre de choses qui fouttent les poils. Un album comme on en fait peu voire plus finalement. ça peut déconcerter au début, déplaire, mais il y a de la magie dans cette manière de jouer, de composer. ça m'a fait voyager dans un ailleurs au ciel gris, un brin mélancolique, mais qui te fait jouer des montagnes russes avec tes émotions.
On dira juste pour le début de la vidéo qu'il aime être ponctuel.
#56.4 - PASCAL COMELADE - Gegene