Le journaliste suédois Donald Boström a publié dans le journal le plus lu du pays, Aftonbladet, un aricle intitulé, Les organes de nos fils pillés, accusant l'armée israélienne de trafic d'organes sur les victimes palestiniennes. La réaction israélienne ne se fait pas attendre et comme d'habitude, le mot est laché: il est antisémite. Monsieur Boström parle de trafic d'organes et le gouvernement parle de haine religieuse. Jusqu'à quand on va utiliser l'antisémtisme pour s'innoncenter des crimes?
Sans surprise, le gouvernement israélien a exigé de son homologue suédois de condamner cet article "raciste" et "antisémite", sous peine de déclencher une crise diplomatique entre les deux pays. Réponse sans appel du Premier Ministre suédois, Fredrik Reinfeldt: "Il est important pour moi de dire que l'on ne peut pas se tourner vers le gouvernement suédois et lui demander de violer la Constitution suédoise", affirmant que la presse est libre et que ce n'est pas au gouvernement d'imposer son contenu. Une vraie liberté de la presse, mais aussi une belle leçon d'humilité politique.
Assurant actuellement la présidence tournante de l'Union Européenne, la Suède confirme bel et bienson premier rang au classement des pays les plus démoctratiques au monde... Pas sûr que cette réaction plaise aux autres pays, et particulièrement la France de Sarkozy...