Di rupo veut faire payer les banques

Publié le 14 septembre 2009 par Mj1729

DI RUPO VEUT FAIRE PAYER LES BANQUES

BRUXELLES "A défaut de ne pas faire payer les gens en épargnant les responsables de la crise financière", en faisant payer les banques qui ont un stock d'actifs de 1.250 milliards d'euros, le président du PS, Elio Di Rupo, fait tout bonnement parler de lui, il fait l'intéressant en pure démagogue et donneur de leçon de morale; morale qui d'ailleurs n'existait pas avant la crise et au moment de sauver les banques à l'automne 2008, les propos de son entretien à la presse de ce lundi matin, ne font pas meilleur ménage avec la "morale politique" tant attendue par les électeurs et complètement bafouée par son parti socialiste.

Nous avons maintenant l'habitude de ce "manipulateur arrogant" de président des socialistes francophones de nous faire prendre des "vessies pour des lanternes", c'est clair aussi pour nous et c'est aussi « non »; Di Rupo, ne changera rien au redressement budgétaire de l'Etat en allant dans la poche des banquiers, dont la charge sera répercutée sur les contribuables et petits épargnants principalement, il oublie qu'il a participé au gonflement du déficit budgétaire de 25 milliards, oublié qu'il fait toujours partie du même pouvoir en s'y accrochant sans apporter aucune solution!

Etonnant qu'il n'aie pas eu cette idée à l'époque, d'autant qu'il détenait personnellement un mandat avec une certaine banque, qui depuis qu'il la abandonné, réclame à son tour des charges supplémentaires contre le secteur, dont de toute évidence ces amis banquiers n'hésiteront pas à les répercuter sur les frais bancaires des clients, donc en définitive, vouloir "piquer" quelques liards... aux banques reviendra à les faire payer par les gens, comme pour le sauvetage passé des banques, nous y allons tous de nos poches et ce n'est que le début...

Et il voudrait nous faire croire qu'en constituant une sorte de réserve, de capitalisation des banques sous forme d'une prime d'assurance à l'Etat, donc sous tutelle de l'autorité publique en cas de nouveaux krachs boursiers ( il reste encore 700 milliards d'euros d'actifs douteux dans les banques européennes), les banques seraient ainsi assurées de toute spéculation future, mais les partis ont été incapables d'assurer l'assainissement des finances publiques, les risques des banques n'en seront pas mieux gérés et protégés que les pensions et l'économie, l'exemple à suivre n'est certainement pas celui du président  socialiste Di Rupo !

Di Rupo aurait mieux fait de parler de la refondation du socialisme en commençant à mieux gérer les énormes montants que les gouvernants nous prélèvent, en réduisant les niveaux de pouvoir y compris et surtout les cabinets ministériels, en dépolitisant tout le domaine économique qui ne nous à apporter que magouilles en tout genre dont le PS occupe une place importante, en supprimant les dépenses inutiles des parlementaires toute catégorie et leurs parachutes dorés (les cas Happart, Donfut et les autres), en défiscalisant le travail pour peut-être rompre avec le taux de chômage en progression (plus de 20%), appliquer concrètement les moyens de lutter contre la fraude fiscale et l'évasion fiscale, supprimer les intérêts notionnels des grosses entreprises, diminuer les traitements des parlementaires et les faire travailler plus comme les enseignants,etc.

"La morale budgétaire" reviendra d'abord du politique avant celle des banques, ça c'est clair, mais à ce niveau, Di Rupo n'a rien à proposer et ne changera rien... !