Bah c’est putainement pas simple ! Et c’est ce qui esplique (Bernard de la Villardière si tu nous regardes…) mon absence quasi total du net depuis 48 heures.
J’en tire quelques leçons que je partage avec vous. Ce que je vous fais là, c’est pas un tuto (y en a plein), mais les trucs que j’ai découvert au fur et à mesure de mon instal’ et qui vous feront gagner du temps :
- Il y a plein de nouvelles subtilités à la con depuis le passage sous Snow Leopard pour les Hackintosh.
- Un fichier DSDT.aml permet de faire le lien entre votre BIOS de carte mère et votre Bootloader, il est à placer dans le dossier extra de la racine de la partition contenant le bootloader. Ça peut marcher sans, mais ça sera la meurde (vous allez voir pourquoi).
- Chaque DSDT.aml est propre à une config.
- Pour créer un DSDT, il faut se baser sur le BIOS de votre carte mère et le créer sous Windows (les utilitaires sous Mac Os sont pas terribles).
- Sans ce fichier de merde, chaque extinction/reboot de snow leopard remet le BIOS à zéro. Ce qui, quand on a une bécane overclockée est un tout p’tit peu chiant (même avec les profils enregistrés). Et même quand on a une bécane pas overclockée.
- J’ai la chance d’avoir une config’ réputée dans le milieu. Ce qui fait que l’ensemble est populaire. J’ai donc même pas eu à me faire chier à créer un DSDT.aml, j’ai pris celui de quelqu’un d’autre (mais c’est pas franchement recommandé).
- Ce guide est excellent. Il est applicable sur un disque dur sans aucun problème et c’est bien plus rapide. Malheureusement, ce qui n’est pas très clair dès le départ, c’est qu’il condamne votre clef USB/disque dur utilisé pour l’installation. En effet votre périphérique de stockage de maaaaaasse contient le bootloader, mais pas votre disque dur système (interne). Le périphérique doit donc resté branché en permanence, à la manière d’une EFI-X. La solution ? Refaites la manip qui se trouve entre :
Warning: Semi-heavy Terminal work ahead. It’s not that difficult, and I’ve gone into a lot of detail to make it as easy to follow along as possible, but if you’re not at least a little comfortable with the command line, it may make you pretty uncomfortable. Beg or borrow a command line geek for an afternoon, if needed.
Et :
(Notice the Extra folder, the boot file, and the OS X installer.)
Sur votre disque dur système une fois Snow leo installé. Vous pouvez le faire depuis votre instal’ toute fraiche de Snow Leo.
- Voici mon dossier Extra (à mettre dans la racine du disque système) correspondant à ma config’. Ça peut vous éviter du taf si vous avez le même style de matos (ou au moins une carte mère approchant (GA-P35c-DS3x ). Vous décompressez, vous mettez tel quel sur la partition contenant le bootloader.
- Le bootloader du moment, ce lui qui à la classe, celui qui est ultra hype, c’est chameleon v2 RC3 (r658). Et je ne saurais que trop vous conseiller de l’installer via le terminal (vous savez ce que je pense du terminal, mais quand c’est nécessaire, faut pas s’en passer.) plutôt que par son installeur en mousse. Tout est décris dans le guide cité plus haut.
- Avoir une galette officielle de Snow Leopard est un plus (en plus d’être légalement obligatoire). Car vous êtes sur en cas d’échec d’installation que ça ne vient pas de votre « disque dur d’installation ». Et pouvoir éliminer les options en cas de plantage n’est pas un luxe.
- Votre disque système DOIT être sur le port 0 de votre contrôleur SATA.
- Débrancher tous les disques dur inutiles lors de l’instal’.
- Lors de l’installation, décocher la prise en charge des imprimantes et les langues inutiles. C’est une source de problème potentielle. Si vous en avez besoins, vous les installerez après.
- AHCI, si tu sais pas ce que ca veut dire avant, tu vas le maudire pendant. Il s’agit d’une erreur de « Rookie ». J’vais pas tout te dévoiler jeune impatient
, mais sache que ça se règle dans le BIOS. - Vieille adage d’Overclocker/bidouilleur: « Quand quelque chose merde, on ne change qu’un truc à la fois pour le solutionner ». Et si ça ne change rien, on le remet en place avant d’essayer autre chose. Pouvoir dire : »Bon donc finalement le Kernel Panic ne venait pas de ça » c’est toujours utile.
- Ne pas avoir peur de réinstaller. 22 Installations en deux jours avant d’avoir la bonne en ce qui me concerne. Parce que je veux du clean.
- Votre instal’ une fois terminée en suivant tout ces conseils (mais je parle encore une fois UNIQUEMENT de ma config’) sera totalement « misajourable » parce qu’on ne touche ni au KERNEL, ni aux extensions. Sachez pour finir, que je tourne en full 64 bits. Ça sert pas à grands choses, mais je le voulais, pour le challenge. Joies et cotillons.
Ma config pour terminer :
- Q6600 @3,8 Ghz stab’ (WC powaaaa)
- 6 Go de RAM en Gskill @ 420 Mhz
- 8800 GT ZOTAC
- Abandon de tout ce qui est IDE sur la config’ précédente.
- 4 durs SATA
- 1 lecteur DVD SATA
Et les résultats de p’tits bench pour la route :
Le seul véritable Bench pour moi sous MacOs, c’est cinebench. GeekBench tourne ici en 32 bits.
Mon bébé n’a que 35% de perf en moins qu’un MacPro Octo officiel. Et en tout cas tape bien plus fort qu’une majorité de quad. En partant d’un PC quad core, je suis plutôt satisfait. Bon faut dire que je le maltraite un peu aussi en le faisant tourner 1,4 Ghz plus vite que ce pour quoi il est conçu.
Comme d’hab, insanely Mac est LA ressource du domaine.
Je ne saurais pas être tenu pour responsable de vos probables pertes de données (parce que c’est une fois qu’on a fini la première instal’ qu’on se dit « Putain j’ai pas gardé ça !!!!!), crise de nerfs, divorces, ruptures, surconsommation de café, balançage de clavier/souris…