Le général Jihad al-Jabiri, directeur au sein du ministère de l'Intérieur a rapporté les conclusions de l'enquête à la télévision. Cette mosquée représentait une cible de choix pour les sunnites islamistes qui considèrent les chiites comme des hérétiques. Ils auraient pu accéder à des contacts avec d'anciens partisans du régime de Saddam Hussein, également peu disposés à l'égard des chiites.
Début août, 29 personnes avaient trouvé la mort après la prière hebdomadaire au cours de six attentats perpétrés dans des mosquées de la ville. 55 autres personnes furent blessées.
Selon les résultats de l'enquête et les constats effectués par les autorités, le livre saint dans lequel la bombe avait été placée était mis dans une partie de la mosquée réservée aux femmes. Cela pourrait indiquer que le terroriste était de fait une terroriste. Les experts sont parvenus à désamorcer la bombe, qui n'aura donc pas explosé.
Richement orné et décoré avait été mutilé pour y faire tenir les explosifs.