Brice Hortefeux ou l'arroseur arrosé

On se souvient sans doute des mésaventures de M. Girot de Langlade à l'aéroport d'Orly-Ouest.

A peine lui avait-on prêté d'avoir eu l'incroyable, l'insurpassage, la surréaliste impudence d'avoir dit qu'il n'y avait que des noirs devant lui et qu'on se croirait en Afrique - propos qu'il a résolument niés - qu'il a été immédiatement mis à pied par M. HORTEFEUX. Pensez, un tel méfait, un tel péché. En d'autres temps, il eut été embastillé, torturé, mis au pal, écartelé, découpé pour pareil crime.
M. Girot de Langlade a protesté qu'il s'agissait d'un coup monté de M. ... Hortefeux, et bien entendu, tout le monde bien informé à soutenu en coeur qu'il ne s'agissait que de calomnie.
Or voilà que le même M. HORTEFEUX, que M. de Langlade accusait de vouloir se refaire une virginité à peu de frais, ou aux siens, en matière de tolérance et d'antiracisme, s'est fait lui-même épinglé en la matière, comme on sait ! Las, la roue tourne vite !
Mais ici, cette fois encore, ce n'est que calomnie pure et simple. Pensez, un tel "humaniste", serait-ce possible ? On accuse la gauche, on accuse internet, un "fonctionnement malsain" de la "toile" !
Manipulation ? Pas manipulation ? Dans le fond, nous nous en moquons bien. Ce qui est plaisant est de voir le Monsieur piégé par l'idéologie qu'il y a cru utile d'enfourcher contre autrui. Au fait, gageons que M. de Langlade doit trouver l'aventure assez à son goût.