Vu lors d’un fanday Xbox 360, j’avais été conquis une première fois, ma dernière visite du château Wolfenstein remontant en effet à 1993. Le jeu propose un mélange “Histoire” et paranormal, ce qui n’est pas pour me déplaire. Ausweiss bitte !
Wolfenstein : un peu d’Histoire
Nous sommes en 1943 dans la ville fictive de Isenstadt. La Seconde Guerre Mondiale bat son plein. Les Nazis sont sur le point de maîtriser une force occulte que leur confèrerait le Soleil Noir. Grâce à cet artefact, leurs sombres dessein pourraient devenir réalité. Il semble qu’un seul homme puisse les arrêter : l’agent américain B.J. Blazkowicz.
Wolfenstein lève le Voile
Rapidement dans le jeu - et j’avoue avoir été agréablement surpris - vous vous rendrez compte que l’ennemi a basculé du côté de l’occultisme. Des forces paranormales se font sentir dès les premiers niveaux. Aussi, vous découvrirez bien vite un mystérieux médaillon qui ouvre littéralement les portes d’une dimension parallèle, le Voile, permettant d’atteindre des passages jusque-là inexistants. Ce médaillon permettra par la suite de ralentir le temps ou de créer un bouclier autour du personnage mais aussi plein d’autres choses à découvrir.
Vos ennemis, s’ils ne sont que de simples soldats allemands au départ, subiront bien vite les effets du Soleil Noir, devenant ainsi des sortes de soldats transgéniques aux pouvoirs immenses ou encore des monstres semblant sortis tout droit de l’Enfer.
Wolfenstein: The ballad of Gay JB ?
Wolfenstein propose de suivre les missions à la façon d’un jeu “bac à sable” comme GTA ou Saints Row. Il faudra en effet parcourrir Isenstadt pour trouver ses missions, briefé par la Résistance locale. Contentez-vous de suivre la boussole et de chercher des passages secrets pour trouver des bonus et de l’or, et modifier votre armement (canon à particules, fusil électrique, lance-flammes, etc.). Comme pour un Far Cry 2, les enenmis que vous aurez zigouillé à l’aller seront encore là au retour. C’est chiant au début, mais au moins ça pimente le jeu. A l’instar du jeu d’Ubisoft, il sera aussi possible d’améliorer ses armes (ses pouvoirs également), voire d’en acheter de nouvelles au marché noir de la ville. Bien sûr, on aura droit à quelques armes venues d’un autre monde, une anachronie avec les armes de l’époque qui m’a beaucoup plu !
Graphiquement, Wolfenstein est peut-être en deçà des productions actuelles, le moteur 3D étant celui de Doom 3 amélioré. Mais en fait, il convient tout à fait ! La modélisation de l’eau qui coule des tuyaux, et les gouttes qui tombent sur votre tête, m’a laissé baba par exemple. L’IA n’est pas si intelligente que ça mais certains passages seront plus difficiles que d’autres, avec des ennemis plus coriaces. Le gameplay classique ne déroutera pas les habitués. D’ailleurs ces derniers auront sûrement de grosses critiques à faire concernant le jeu, surtout sur son mode multi qui ne semble pas casser des briques. Mais si vous en avez marre des titres plus “sérieux” et que X-Files vous aimez, alors pourquoi ne pas se laisser tenter ?…bon après, faut avoir de l’argent à investir. Merci au passage à Activision pour cette version test
En gros, ce Wolfenstein se colle aux pré-requis des FPS actuels, en apportant juste quelques trucs sympas (principalement le paranormal), sans révolutionner le genre. C’est peut-être pour cela que le jeu s’intitule tout simplement Wolfenstein.
Un bon défouloir gore mais pas le FPS de l’année non plus. Moi, j’ai aimé !
Wolfenstein : 15/20