Un outil qui n'est pour le moment qu'optionnel. Pas obligatoire quoi. Facultatif, quoique recommandé. Enfin...
Charge donc de recenser les titres présents sur le catalogue Amazon et de s'assurer que ces derniers obéiront bien aux nouvelles consignes de SITB. Pour ce faire, il suffira de faire parvenir un fichier PDF pour que le marchand puisse mettre en ligne un extrait consultable. Mais pour nombre d'éditeurs qui prennent déjà part à ce programme, cela ne changera pas grand-chose, en apparence. L'idée principale du distributeur est que l'option SITB soit disponible désormais pour tous les nouveaux livres dès lors sortie.
Mieux, peut-on découvrir dans le mail : « Amazon souhaite que tous les nouveaux titres soient intégrés au programme près de 3 à 4 semaines avant la publication, si possible. » Ainsi, le cybermarchand pourra uploader le fichier dès réception, pour permettre aux clients de consulter les extraits dès la sortie du livre. Tout cela est bel et bon.
Dans une certaine limite : contraindre les éditeurs semble être l'un des sports favoris d'Amazon, cette nouvelle intervention ne surprendra donc personne. Même si elle écoeurera tout le monde.
Or, qui propose, ou veut proposer aujourd'hui des extraits de livres sous droit, librement accessibles, et qui fait du gringue à l'Europe pour que cette dernière encourage son projet de numérisation des livres du monde entier ? Et contre qui Amazon s'est hypocritement dressé, estimant que la situation de monopole plaçait Google dans une légitimité douteuse...
Donc, certes Amazon dénonce les pratiques de Google, mais s'empresse donc de mettre en place les mêmes outils pour tenter de le contrer sur son propre domaine.